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Un partenariat hors du commun pour évaluer le taux de survie des saumoneaux dans la rivière Jacques-Cartier

Écrit par Cynthia Guay - CBJC - Édition du 4 août 2014

Suivi des poissons en dévalaisonLa Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC) travaille cette année sur un projet de trois ans concernant le suivi des saumoneaux en dévalaison de la population de saumons atlantiques (Salmo salar) de la rivière Jacques-Cartier. Ce projet est réalisé en partenariat avec une entreprise hydroélectrique privée (R.S.P. Hydro) et le Ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs (MFFP) qui fournissent une aide technique, scientifique et monétaire, ainsi qu’avec la participation monétaire de la Fondation pour la conservation du saumon atlantique (FCSA).

Un décompte des jeunes saumons qui quittent la rivière

Tous les jours, une pêche à la puise permet de capturer au hasard une centaine de saumoneaux qui seront remis à l’eau. Ceci est possible grâce au soutien technique et aux installations de la centrale Bird 1 à Pont-Rouge. Les saumoneaux sont comptés et différentes mesures biométriques sont notées. De plus, ceux d’origine naturelle sont différenciés des saumoneaux ensemencés, provenant de la pisciculture de Tadoussac, qui ont subi l’ablation de la nageoire adipeuse.

Ainsi, il sera possible d’estimer le taux de survie en rivière des alevins ensemencés quelques années auparavant et de ceux provenant du milieu naturel. En effet, en participant au plan quinquennal d’ensemencement du gouvernement du Québec, le nombre d’alevins déposé à la rivière est connu précisément. Aussi, il sera possible de comparer la production naturelle et la production piscicole des alevins en estimant le nombre d’œufs déposés par les géniteurs (données de transport) et le nombre de saumoneaux produits.

Une pièce du puzzle à l’échelle locale et provinciale

L’acquisition de connaissances de la population de saumons de la Jacques-Cartier est possible grâce à un partenariat hors du commun impliquant une entreprise hydroélectrique privée, le ministère et les acteurs du milieu (par la CBJC). Ces informations pourront servir à mieux planifier et gérer la ressource et les ensemencements dans les différentes rivières à saumon de la province. En plus, cela donnera une idée de la réussite des efforts de réintroduction du saumon atlantique dans la rivière Jacques-Cartier.

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