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Le ROBVQ s'engage dans la lutte contre les microbilles de plastique

Écrit par Caroline Gagné - Édition du 5 octobre 2015

Position du ROBVQ sur les microbillesLors d’une récente rencontre, les membres du conseil d’administration du ROBVQ ont clarifié la position de l’organisation sur les microbilles et les microplastiques. Une résolution a été adoptée pour signifier l’intention du ROBVQ d’encourager fermement le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral à légiférer pour interdire l’ajout de ces composantes dans les produits de soins personnels et industriels le plus rapidement possible.

«Les gouvernements ont le pouvoir d’interdire des produits qu'ils jugent néfastes pour l'environnement», explique Marie-Claude Leclerc, directrice générale du ROBVQ. «Ils l’ont d’ailleurs fait avec les pesticides il y a quelques années», ajoute-t-elle. Le fait que les microbilles et microplastiques, souvent composés de polyéthylène (PE), de polypropylène (PP), de polyterphtalate d’éthylène (PET), de polymethyl méthacrylate (PMMA) ou de nylon peuvent facilement être remplacées par des alternatives naturelles et biodégradables vient renforcer la position de l’organisation.

Les impacts des microbilles sur l’environnement et les écosystèmes sont nombreux. Comme les stations d’épuration ne sont pas équipées pour les filtrer, les microbilles se rendent dans le Saint-Laurent et des polluants chimiques comme des BPC s’y collent, les rendant encore plus toxiques. Les microbilles peuvent aussi être mangées par les poissons. «Il arrive même que des microbilles se retrouvent en bonne quantité dans notre eau potable», soutient Madame Leclerc.

La résolution adoptée par le ROBVQ ne vient que confirmer l’intention de l’organisation de s’impliquer concrètement dans ce dossier. Effectivement, l’ajout des microbilles dans les produits personnels et industriels préoccupe le ROBVQ depuis que leurs impacts négatifs sur l’environnement et les écosystèmes aquatiques ont été mis à jour. D’ailleurs, au début de l’été dernier, le ROBVQ avait encouragé leurs membres, leurs partenaires et la population à signer la pétition pour l’élimination des microbilles des produits cosmétiques qui avait été déposée à l’Assemblée nationale du Québec. Cette dernière a été signée par 2622 citoyens.

La résolution adoptée est accessible en ligne sur la page concernant les positions du ROBVQ sur les sujets d’actualité.

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