Voir l'avenir, c'est possible!
Écrit par Guillaume Bourget - Édition du 5 octobre 2015
Un nouvel outil de planification est maintenant disponible pour les OBV et les autres organismes de concertation. Il s’agit d’un guide pratique pour l’élaboration de scénarios pour un projet basé sur une approche de prospective. Il a été réalisé en 2014-2015 par l’Organisme de bassin versant: Rivières Sainte-Anne, Portneuf et secteur la Chevrotière (CAPSA), le ROBVQ et Geneviève Cloutier, professeure à l’Université Laval et chercheuse impliquée au sein de l’Alliance de recherche universités-communautés sur les défis des communautés côtières (ARUC-DCC).
Un processus de prospective vise à se projeter dans l’avenir afin d’identifier les différents scénarios qui s’offrent à nous dans un horizon de temps donné. Une telle démarche peut être entreprise dans un projet d’adaptation aux changements climatiques, d’aménagement du territoire ou pour se doter d’une vision pour élaborer un plan directeur de l’eau, par exemple. Combinée à des méthodes participatives, il s’agit d’une bonne approche pour se doter d’une vision partagée.
La démarche proposée dans le guide a été élaborée en suivant chacune des étapes d’un projet pilote que la CAPSA a réalisé avec le Comité Rivière pour contrer la problématique des inondations au centre-ville de Saint-Raymond-de-Portneuf en augmentant la résilience de la communauté face à celles-ci. L’outil développé propose donc une suite d’étapes à suivre tout en présentant l’expérience vécue du Comité Rivière de St-Raymond à chacune de celles-ci.
Dans certaines situations, comme dans des projets sur le long terme devant tenir compte de facteurs changeants comme la variabilité climatique, l’élaboration de scénarios futurs contrastés peut s’avérer fort pertinente afin de faire des choix éclairés. En tenant compte des tendances, mais aussi en ouvrant la porte à des options non envisagées de prime abord, la prospective est une alternative intéressante aux méthodes de planifications traditionnelles.
Ce projet ponctuel a été possible grâce au soutien financier de l’Alliance de recherche universités-communautés sur les défis des communautés côtières (ARUC-DCC).