Le Regrou­pe­ment des orga­nismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) a récem­ment reçu un soutien finan­cier du minis­tère de l’En­vi­ron­ne­ment, de la Lutte contre les chan­ge­ments clima­tiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) pour pour­suivre son impli­ca­tion dans le déve­lop­pe­ment de Géofluence, une solu­tion géoma­tique qui permet l’ac­qui­si­tion et la gestion de données envi­ron­ne­men­tales stan­dar­di­sées et faci­le­ment réuti­li­sables. Dans le cadre de ce projet, le ROBVQ colla­bore avec la Direc­tion de la gouver­nance et Bureau des connais­sances sur l’eau (DGBCE) au déve­lop­pe­ment de normes de données visant à favo­ri­ser la diffu­sion des connais­sances sur l’eau.

Le ROBVQ parti­cipe présen­te­ment au projet d’étude Projec­tEau : « Projec­tion multi­sec­to­rielle et multi­fac­to­rielle des besoins en eau futurs du Québec à l’aide d’un système hydro-infor­ma­tique ». Celui-ci est porté par l’Ins­ti­tut natio­nal de la recherche scien­ti­fique (INRS) et vise à dessi­ner un état des lieux des besoins en eau du Québec et à esti­mer leur évolu­tion passée et future. De cette étude résul­tera un outil infor­ma­tique permet­tant de proje­ter, à diffé­rentes échelles spatiales et de gestion, l’évo­lu­tion des besoins par secteur d’ac­ti­vité socio-écono­mique.

Le 17 septembre dernier, des membres de l’équipe du Regrou­pe­ment des orga­nismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) ont assisté à la confé­rence de presse pour le dévoi­le­ment du Plan natio­nal de l’eau par le ministre de l’En­vi­ron­ne­ment, de la Lutte contre les chan­ge­ments clima­tiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoit Charette, et son adjointe parle­men­taire, prési­dente du Forum d’ac­tion sur l’eau, Mme Agnès Gron­din. Par la suite, le ROBVQ a mani­festé, par voie de commu­niqué, son enthou­siasme pour ce nouveau plan, même si l’or­ga­ni­sa­tion aurait souhaité voir plus d’ar­gent investi pour la mise en œuvre des plans direc­teurs de l’eau.

Les tissus synthé­tiques ont de nombreux atouts : dura­bi­lité, légè­reté et faci­lité d’en­tre­tien. Toute­fois, leur produc­tion est éner­gi­vore et dépend de ressources non renou­ve­lables. Plus préoc­cu­pant encore, ces tissus libèrent des micro­plas­tiques lors du lavage, des parti­cules si petites qu’elles échappent souvent aux systèmes de trai­te­ment des eaux usées. Résul­tat: ces micro­plas­tiques se retrouvent dans nos rivières et océans, et, inévi­ta­ble­ment, dans notre assiette!