Changement de gouvernement:  Optimisme permis au ROBVQ

Édition du 1er octobre 2012

Changement de gouvernement: Optimisme permis au ROBVQ

Écrit par Marie-Claude Leclerc, directrice générale du ROBVQ

Parlement de QuébecLe Parti Québé­cois, nouvel­le­ment élu à la gouver­nance de la province, a présenté au courant de la campagne élec­to­rale une plate-forme poli­tique de même qu’un docu­ment, « Un Québec vert et bleu », qui nous permettent d’être opti­mistes concer­nant les dossiers qui sont primor­diaux pour les acteurs de l’eau.

Tout d’abord, rappe­lons que la Poli­tique natio­nale de l’eau adop­tée en 2002 était une initia­tive du Parti Québé­cois. Ce n’est donc pas nouveau que le PQ propose de proté­ger l’eau. Dans le docu­ment « Un Québec vert et bleu », de nombreux enga­ge­ments vont en ce sens. Nous rete­nons le plan de lutte aux cyano­bac­té­ries, la conser­va­tion des nappes souter­raines et la créa­tion d’une Société québé­coise des eaux. De plus, le PQ s’en­gage à conti­nuer la mise en place d’une gestion de l’eau par bassin versant.

Dans le cadre de la Poli­tique natio­nale de l’eau, il est prévu que l’eau paye l’eau, c’est pourquoi le Parti Québé­cois s’est engagé à modi­fier le taux de rede­vances sur l’eau ou encore à déter­mi­ner un méca­nisme diffé­rent d’al­lo­ca­tion afin que les Québé­cois et l’État aient leur juste part des profits liés au captage de l’eau. Souli­gnons qu’une boni­fi­ca­tion substan­tielle des montants perçus par les premiers préle­veurs serait néces­saire afin de finan­cer adéqua­te­ment la gestion inté­grée de l’eau.

En ce qui concerne les orien­ta­tions fonda­men­tales de la gestion de l’eau, le PQ souligne que pour être effi­ciente, la Poli­tique natio­nale de l’eau doit être accom­pa­gnée des outils régle­men­taires appro­priés. Après 10 ans, il semble en effet impé­ra­tif que les outils régle­men­taires et fiscaux soient adop­tés afin de rendre ce mode de gestion non seule­ment effi­cace et effi­cient, mais appli­cable dans tous les domaines.

Pour le ROBVQ, plusieurs éléments primor­diaux de la mise en oeuvre de la gestion inté­grée de l’eau n’ont pas été abor­dés dans le cadre de la campagne élec­to­rale. Notam­ment le besoin pres­sant d’adop­ter un Plan d’ac­tion sur la gestion inté­grée des ressources en eau assorti de programmes de finan­ce­ment des actions des plans direc­teurs de l’eau élabo­rés par les orga­nismes de bassins versants et attes­tés par le gouver­ne­ment du Québec. Nous sommes prêts à colla­bo­rer avec le gouver­ne­ment en place afin de faire de la gestion de l’eau un succès.