L'OBV Haute-Côte-Nord et huit municipalités facilitent l'analyse de l'eau des puits des particuliers

Édition du 4 août 2014

L'OBV Haute-Côte-Nord et huit municipalités facilitent l'analyse de l'eau des puits des particuliers

Écrit par Yves Demers - OBVHCN

PuitPour la deuxième année, l’OBV Haute-Côte-Nord en colla­bo­ra­tion avec les muni­ci­pa­li­tés de la région, pour­suit ce prin­temps le projet d’ana­lyse de la qualité de l’eau des puits privés. Les parti­cu­liers dispo­sant d’un tel ouvrage ont main­te­nant la possi­bi­lité de faire analy­ser leur eau à un prix avan­ta­geux et sans avoir à s’oc­cu­per de la logis­tique. L’Or­ga­nisme a négo­cié un parte­na­riat avec un labo­ra­toire offrant ainsi des prix concur­ren­tiels. Ce projet a comme objec­tifs secon­daires de sensi­bi­li­ser les citoyens à l’im­por­tance de la qualité de l’eau potable et de construire une base de données sur la qualité de l’eau souter­raine sur la Haute-Côte-Nord. Il pourra ainsi être plus facile de loca­li­ser les problé­ma­tiques liées à la qualité de l’eau souter­raine et ces données seront inté­grées à celles obte­nues par le Programme d’ac­qui­si­tion de connais­sances des eaux souter­raines (PACES) qui en est à sa dernière phase de réali­sa­tion.

Deux des huit muni­ci­pa­li­tés du terri­toire offrent de payer une partie de la facture de leurs citoyens jusqu’à un montant de 50$ par année par habi­ta­tion. L’OBV pour­suit les démarches pour augmen­ter ce nombre. Le coût total par analyse d’eau (incluant les taxes et les frais de trans­port) est de 30$ pour une analyse bacté­rio­lo­gique de base et de 190$ pour une analyse complète (requise suite à l’amé­na­ge­ment d’un nouveau puits). Il est égale­ment possible pour les citoyens de choi­sir des analyses spéci­fiques « à la carte ».

Les employés de l’OBV s’oc­cupent d’échan­tillon­ner eux-mêmes les puits et d’en­voyer les échan­tillons et les rapports d’ana­lyse aux clients. Ce service person­na­lisé est évidem­ment très appré­cié et permet du même coup un contact direct avec les rési­dents et la cueillette d’in­for­ma­tions diverses sur le terri­toire. Il faut ajou­ter que le terri­toire de la Haute-Côte-Nord est très mal connu et que peu d’in­for­ma­tion sont dispo­nibles. Il importe donc de profi­ter de chaque occa­sion pour recueillir de nouvelles infor­ma­tions qui vont actua­li­ser le portrait du terri­toire.