Pour trouver des accès, je cherche sur les blogues de pêche ou les groupes Facebook et sur les images satellitaires. Je cherche des ponts et des parcs publics près desquels je peux stationner mon véhicule et me frayer un chemin jusqu’au rivage, à partir duquel je suis ensuite en mesure de progresser le long du cours d’eau.
Mais le défi de la pêche en rivière ne s’arrête pas là, bien au contraire. Le vrai défi, c’est de capturer une proie sur un cours d’eau que l’on connait peu. Je ne m’en cache pas, si j’arrive presque toujours à mettre ma ligne à l’eau lorsque je pars pêcher, il m’arrive très souvent de revenir à la maison les mains vides, et c’est très bien comme ça. À mon avis, ne pas savoir d’avance si la pêche sera un succès fait partie du plaisir de pêcher.
Pour réussir une capture en rivière, plusieurs paramètres sont à considérer : le moment de l’année, la luminosité, la température, la profondeur de l’eau, la vitesse du courant, le type de substrat, la présence de branches et de roches, etc. Ces conditions, ainsi que l’écologie de l’espèce ciblée, influencent la stratégie de pêche : le choix du type de mouche, la localisation du lancer et la trajectoire que le leurre doit suivre dans le courant. À cela s’ajoutent les contraintes propres à la pêche à gué qui, contrairement à la pêche en embarcation, ne permet pas toujours d’atteindre les sections les plus prometteuses du cours d’eau!