Oeuvre de Marion H. Gérard, artiste peintre, avec son autorisation

Édition du 3 février 2025

Trois artistes inspirées par l’eau

Écrit par Caroline Gagné

Avant d’étu­dier les rela­tions publiques et de travailler avec cœur et passion au Regrou­pe­ment des orga­nismes de bassins versants du Québec (ROBVQ), j’ai fait, sans réel projet de carrière, un bacca­lau­réat en histoire de l’art. Mes connais­sances dans le domaine me sont bien peu utiles dans mon travail quoti­dien de coor­don­na­trice des commu­ni­ca­tions corpo­ra­tives. Mais pour une fois, j’al­lie mon inté­rêt pour l’eau et l’en­vi­ron­ne­ment à celui des arts en vous faisant décou­vrir, dans cet article, des artistes inspi­rées par l’eau dont j’ad­mire le travail.  

Hannah Foun­tain

Peintures d'Hannah Fountain avec son autorisation

Hannah Foun­tain se présente comme une artiste auto­di­dacte amou­reuse de l’océan. Enfant, elle rendait visite à ses grands-parents sur la côte cali­for­nienne où elle aimait sentir l’air salin, enfon­cer ses orteils dans le sable, regar­der les couchers de soleil et écou­ter le chant des vagues. Elle confère à l’océan un carac­tère sacré et c’est au bord de l’eau qu’elle aime se ressour­cer.

C’est en 2019 qu’Han­nah lança sa carrière d’ar­tiste. Depuis, elle expose dans des gale­ries d’art, des cafés et des marchés en plein-air. Elle affirme que l’art ajoute de la valeur à nos vies et qu’il apporte de la beauté là où nous en avons le plus besoin : dans nos maisons, nos bureaux, nos églises, nos rues. (Source)  

Pour décou­vrir les œuvres réalistes empreintes de spiri­tua­lité de cette artiste améri­caine, il suffit de visi­ter son site Inter­net ou ses médias sociaux (Insta­gram, Face­book, TikTok). 

Irina Cumber­land

Irina a étudié la méde­cine dans son pays d’ori­gine, l’Ukraine, mais a toujours voulu être une artiste. C’est son mari, Todd, qui l’a encou­ragé à suivre son cœur et à deve­nir artiste peintre.

Elle venait de s’éta­blir aux États-Unis, loin de sa famille et de ses amis, quand la guerre éclata dans son pays natal. C’est pendant cette période tour­men­tée qu’elle commença à marcher quoti­dien­ne­ment sur la plage et à obser­ver l’ef­fet de la lumière sur l’eau. L’océan lui appor­tait une paix jamais ressen­tie jusqu’alors. C’est à ce moment qu’elle décida de captu­rer sa beauté sur toile. Depuis, chacune de ses oeuvres peintes à l’huile est conçue pour maxi­mi­ser les effets apai­sants des formes et des couleurs (source).

Pour décou­vrir ses paysages aqua­tiques ultra-réalistes qui font du bien à l’âme, vous pouvez consul­ter son site Inter­net ou la suivre sur les médias sociaux (Insta­gram, Face­book, TikTok). Elle offre aussi des cours en ligne pour apprendre à peindre l’eau de manière réaliste. 

Marion H. Gérard

Si depuis un bon moment je suis la carrière d’Han­nah Foun­tain et d’Irina Cumber­land, c’est en rédi­geant cet article que j’ai décou­vert le travail de Marion H. Gérard, une Borde­laise établie au Québec depuis 1990. 

Née au bord de l’océan, cette peintre affirme qu’elle a toujours été capti­vée par l’os­cil­la­tion inces­sante des vagues. La valse de couleurs qu’elle applique sur sa toile s’ins­pire des multiples vagues de lumière sur l’océan. 

Cette artiste mainte fois déco­rée (deuxième prix toutes caté­go­ries au Festi­val de pein­ture de Mascouche en 2006, réci­pien­daire de l’ordre de Saint-Eustache en 2017, médaille de l’As­sem­blée natio­nale du Québec aussi en 2017, etc.) a connu un tour­nant dans sa carrière en 2014 alors que sa passion pour la plon­gée sous-marine et la pein­ture se sont fusion­nées. Elle est deve­nue l’une des très rares peintres subaqua­tiques. 

Elle a depuis eu la chance de peindre des tableaux dans les lacs du Québec, dans la mer Médi­ter­ra­née, dans l’Océan Paci­fique et la mer des Caraïbes. Elle dit qu’elle a ainsi été témoin de la beauté des fonds marins, mais aussi de la pollu­tion qui s’y installe. C’est pourquoi elle souhaite éveiller les consciences avec son art en propo­sant des expo­si­tions axées sur l’im­por­tance de l’en­vi­ron­ne­ment et la préser­va­tion de l’eau. (Source) Un message qui, vous l’au­rez deviné, me touche profon­dé­ment.