Une formation ouvre la porte à une collaboration plus étroite entre des communautés autochtones et l'OBVT

Édition du 6 août 2012

Une formation ouvre la porte à une collaboration plus étroite entre des communautés autochtones et l'OBVT

Écrit par Marilou G. Thomas

Visite d’une berge restaurée dans le cadre de la formation théoriqueC’est suite à une demande du Secré­ta­riat à la nation algonquine que l’Or­ga­nisme de bassin versant du Témis­ca­mingue (OBVT) a offert une forma­tion appro­fon­die sur l’amé­na­ge­ment des berges à une quin­zaine de membres de deux commu­nau­tés algonquines du Témis­ca­mingue. Le but de cette forma­tion était de four­nir aux commu­nau­tés les outils néces­saires à la réso­lu­tion de problé­ma­tiques entou­rant la dégra­da­tion des berges.

Une première jour­née théo­rique de forma­tion s’est tenue à l’au­tomne où plusieurs concepts asso­ciés à la restau­ra­tion des berges ont été abor­dés comme l’éva­lua­tion des sites, la plani­fi­ca­tion des travaux, le choix des tech­niques, le génie végé­tal et bien d’autres. Les parti­ci­pants ont aussi eu l’oc­ca­sion de visi­ter des exemples de sites de berges restau­rés. Par la suite, une forma­tion terrain a eu lieu en mai où les parti­ci­pants ont pu mettre en pratique leurs nouvelles connais­sances. Ils ont été amenés à travailler avec l’équipe terrain de l’OBVT direc­te­ment sur un site en restau­ra­tion.

En plus d’être sensi­bi­li­sés à l’im­por­tance des bandes rive­raines pour le main­tien des milieux aqua­tiques, les parti­ci­pants sont retour­nés avec des outils concrets pour accroître la protec­tion des cours d’eau de leurs commu­nau­tés.

C’est entre autres par le biais de projets communs comme cette forma­tion que l’OBVT souhaite resser­rer les liens avec les commu­nau­tés autoch­tones du bassin versant. Plusieurs d’entre elles travaillent déjà depuis de nombreuses années à des projets d’ac­qui­si­tion de connais­sances et de protec­tion des milieux aqua­tiques. Il est donc essen­tiel d’as­su­rer un arri­mage pour mettre en commun les connais­sances et les ressources de l’OBV et des commu­nau­tés autoch­tones. Cette forma­tion a aussi permis d’im­pliquer davan­tage ces commu­nau­tés dans l’éla­bo­ra­tion du plan direc­teur de l’eau de la zone de gestion.