RIO+20: une expérience marquante pour deux membres du ROBVQ

Édition du 6 août 2012

RIO+20: une expérience marquante pour deux membres du ROBVQ

Écrit par Caroll McDuff

Rio+20Du 20 au 22 juin dernier se tenait à Rio de Janeiro, au Brésil, la confé­rence inter­na­tio­nale des Nations Unies sur le déve­lop­pe­ment durable. Les résul­tats de cette confé­rence qui trai­tait de l’éco­no­mie verte ne furent pas miro­bo­lants. Par contre, le Sommet des Peuples qui se tenait en paral­lèle du 15 au 23 juin a permis à deux membres du ROBVQ de rappor­ter des solu­tions pour amélio­rer la gestion des ressources en eau.

Plusieurs acteurs de la Société Civile inter­na­tio­nale avaient été très critiques par rapport au contenu du « draft zero », premier texte de l’en­tente à faire, amené par l’ONU. L’ab­sence de consi­dé­ra­tion des droits humains et du prin­cipe d’équité avait amené ces inter­ve­nants à se distan­cer de la confé­rence offi­cielle pour se prépa­rer au Sommet des Peuples. Ce sommet paral­lèle se centra sur la justice sociale et envi­ron­ne­men­tale, contre la marchan­di­sa­tion de la vie et pour la défense des biens communs. Il regroupa plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont Caroll McDuff, président de Coper­nic (R. Nico­let) et Myriam Rioux chargé de projet pour les OBV de la Côte-du-Sud.

Le Sommet des Peuples aborda les problèmes de nos socié­tés dans un cadre plus large que l’ONU, mais voulait présen­ter des solu­tions concrètes.

Voici les prin­cipes de base, pour les solu­tions mises de l’avant, qui peuvent s’ap­pliquer dans la gestion inté­grée des ressources en eau :

  • Renfor­cer la démo­cra­tie parti­ci­pa­tive et la gestion démo­cra­tique des projets de déve­lop­pe­ment pour les ajus­ter aux besoins des gens dans une pers­pec­tive de déve­lop­pe­ment durable, local et global;
  • Être très critique et vigi­lant vis-à-vis le concept d’éco­no­mie verte parce qu’il mène à la marchan­di­sa­tion de l’eau, des forêts, des terres et de la nature;
  • Appliquer toujours en tête de liste le prin­cipe d’équité à diffé­rentes échelles;
  • Évaluer tous nos projets passés et futurs avec des para­mètres nouveaux qui tiennent compte des exter­na­li­tés sociales et envi­ron­ne­men­tales;
  • Revoir les concepts de progrès et de richesse collec­tive à la lumière d’ave­nues nouvelles comme le « Buen Vivir », c’est-à-dire le « bien vivre ».


La Société Civile inter­na­tio­nale se mobi­li­sera autour de campagnes inter­na­tio­nales fortes et soute­nues pour dénon­cer ce qui n’a plus de sens, et mettre en lumière les expé­riences locales et régio­nales les plus stimu­lantes, ces niveaux étant les lieux privi­lé­giés pour nos actions immé­diates.