Le Conseil de gouver­nance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGE­SAF) agit à titre de parte­naire des commis­sions scolaires des Sommets et des Hauts-Cantons dans le cadre du programme Parte­na­riat Action Jeunesse en Envi­ron­ne­ment (PAJE). Ce projet qui a débuté au Centre-du-Québec avant de s’im­plan­ter en Estrie vise à amélio­rer les connais­sances en envi­ron­ne­ment des jeunes des niveaux primaire et secon­daire tout en répon­dant aux besoins de la commu­nauté.

Pour ce faire, les élèves sont invi­tés à parti­ci­per à des situa­tions d’ap­pren­tis­sage et d’éva­lua­tion qui combinent la théo­rie et la pratique. Par exemple, cette année cinq classes expé­ri­men­te­ront l’aqua­cul­ture de truites et ense­men­ce­ront des ruis­seaux et deux classes réali­se­ront la concep­tion d’une bande rive­raine.

Rôle du COGE­SAF

En tant que parte­naire du projet, l’équipe du COGE­SAF contri­bue à iden­ti­fier les problé­ma­tiques qui touchent l’en­vi­ron­ne­ment dans sa zone de gestion de l’eau, coor­donne et repré­sente les diffé­rents parte­naires asso­ciés aux divers thèmes envi­ron­ne­men­taux, parti­cipe à la plani­fi­ca­tion des situa­tions d’ap­pren­tis­sage en effec­tuant les demandes de permis et d’au­to­ri­sa­tion néces­saires ou en recher­chant des parte­naires finan­ciers. Elle anime égale­ment certaines forma­tions en classe et accom­pagne les étudiants dans la réali­sa­tion de projets sur le terrain et dans l’ana­lyse des données récol­tées. Ces tâches sont prin­ci­pa­le­ment acquit­tées par Julie Grenier, coor­don­na­trice.

Un projet qui encou­rage la mutua­lité

Par ce projet, les commis­sions scolaires font vivre à leurs élèves des expé­riences péda­go­giques stimu­lantes menées par des spécia­listes. Ces acti­vi­tés éduca­tives clé en main sont même offertes avec un soutien finan­cier afin d’ai­der les ensei­gnants à les réali­ser.

Le projet permet aussi au COGE­SAF de mettre en oeuvre des actions de son Plan direc­teur de l’eau (PDE) tout en béné­fi­ciant de l’aide précieuse des jeunes appren­tis. Les données recueillies au cours des projets viennent égale­ment enri­chir la banque de connais­sance du terri­toire de l’OBV.