Malgré les efforts des 35 dernières années, la rivière Yamaska demeure l’af­fluent le pollué du fleuve Saint-Laurent. La capa­cité de son bassin versant à soute­nir la biodi­ver­sité et une bonne qualité de vie pour les géné­ra­tions futures est compro­mise. C’est ainsi que l’Or­ga­nisme de bassin versant de la Yamaska (OBV Yamaska) coor­donne les États géné­raux de l’eau, dont l’objec­tif ultime est de restau­rer la Yamaska et ses tribu­taires de façon signi­fi­ca­tive et durable dans la prochaine décen­nie.

Les trois chan­tiers prio­ri­taires sont :

• Les défis muni­ci­paux et urbains : Prio­rité à la dimi­nu­tion des débor­de­ments d’eaux usées et à une meilleure gestion des eaux de ruis­sel­le­ment;
• Les défis agri­coles : Prio­rité à l’op­ti­mi­sa­tion des bandes rive­raines agri­coles;
• La protec­tion des milieux humides et natu­rels : Prio­rité à l’éla­bo­ra­tion et la mise en œuvre d’une stra­té­gie régio­nale de conser­va­tion et restau­ra­tion.

Les MRC et grandes villes du bassin versant parti­cipent acti­ve­ment à la démarche, de pair avec la Fédé­ra­tion de l’UPA de la Monté­ré­gie, la Confé­rence régio­nale des élus de la Monté­ré­gie Est et plusieurs comi­tés citoyens.

Dans les pages du tout nouveau site web www.urgen­ceya­maska.net, l’on retrouve un docu­men­taire web narré par Chris­tian Vanasse, une campagne d’ap­pui popu­laire et toutes les infor­ma­tions néces­saires pour parti­ci­per à la consul­ta­tion publique en cours jusqu’au 12 avril.

Un grand rassem­ble­ment aura lieu le 24 mai. Les acteurs de l’eau s’en­ga­ge­ront alors à deve­nir parte­naires d’un plan d’ac­tion du bassin versant, « version 2.0 », détaillant la mise en œuvre des solu­tions ayant été iden­ti­fiées.

Les États géné­raux sont égale­ment dotés d’un volet artis­tique. À l’aide de photos saisis­santes et de paroles percu­tantes, les 12–17 ans sont invi­tés à prendre part à cet exer­cice citoyen dans le cadre du concours Yamask’Art.

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