En février dernier, trois orga­nismes de bassins versants (OBV) se sont rendus en France pour une première mission explo­ra­toire visant à déve­lop­per des jume­lages avec des Établis­se­ments Publics terri­to­riaux de Bassin (EPTB) français. Cette première mission s’ins­cri­vait dans un programme coor­donné par le ROBVQ et l’As­so­cia­tion française des établis­se­ments publics terri­to­riaux de bassin (AFEPTB), rendu possible grâce à la contri­bu­tion finan­cière de la Commis­sion perma­nente de coopé­ra­tion franco-québé­coise (CPCFQ).

Tant au Québec qu’en France, la gestion inté­grée et équi­li­brée des eaux par bassin versant est recon­nue comme la meilleure solu­tion pour la plani­fi­ca­tion et l’uti­li­sa­tion durable de la ressource eau. Cepen­dant, face à la dété­rio­ra­tion rapide de cette ressource indis­pen­sable à la vie, les orga­ni­sa­tions de bassin se doivent de faire preuve d’in­no­va­tion et de créa­ti­vité, notam­ment en permet­tant la créa­tion de nouveaux liens de discus­sion et d’in­for­ma­tion. Le jume­lage de bassins est un outil concret et direct qui permet aux orga­ni­sa­tions de bassin de s’en­ri­chir sur la base de retours d’ex­pé­riences, d’échanges d’in­for­ma­tions, d’ex­per­tises et de savoir-faire.

C’est dans ce contexte que l’Or­ga­nisme de concer­ta­tion pour l’eau des bassins versants de la rivière Nico­let (COPER­NIC), l’Agence de bassin versant des 7 et l’OBV Sague­nay se sont rendus en France, où ils ont d’abord eu l’op­por­tu­nité d’être initiés à la struc­ture française de gestion de l’eau avec la colla­bo­ra­tion de l’AFEPTB et de ses parte­naires. Ensuite, ces mêmes OBV se sont respec­ti­ve­ment rendus sur les terri­toires des EPTB des Gardons, Seine-Grands-Lacs et Vidourle afin de décou­vrir ces terri­toires et de fixer les bases des jume­lages en déve­lop­pe­ment.

Une mission des EPTB français au Québec est prévue pour octobre prochain, après quoi les jume­lages seront forma­li­sés en mars 2015. Il est à noter qu’un jume­lage est déjà actif entre l’OBV Riche­lieu/Saint-Laurent (COVA­BAR) et l’EPTB Fleuve-Charente.