L'OBVAJ publie le Rapport sur l'état des eaux en Abitibi 2018

Édition du 25 février 2019

L'OBVAJ publie le Rapport sur l'état des eaux en Abitibi 2018

Écrit par Oumarou Daouda, directeur général de l'Organisme de bassin versant Abitibi-Jamésie

Rapport sur l’état des eaux en Abitibi 2018L’Orga­nisme de bassin versant Abitibi-Jamé­sie (OBVAJ) publie le Rapport sur l’état des eaux en Abitibi 2018. Ce rapport est le résul­tat de diffé­rents projets d’ac­qui­si­tion des connais­sances sur la ressource en eau en Abitibi, menés par l’OB­VAJ depuis plus de deux ans. Il intègre aussi des programmes gouver­ne­men­taux de surveillance de la qualité de l’eau.

Ce rapport est le résul­tat de plusieurs années de suivi de la qualité des eaux sur les trois bassins versants des rivières Abitibi, Harri­cana et Bell. En plus de bros­ser un portrait de la qualité de l’eau dans la région, cette démarche permet de sensi­bi­li­ser la popu­la­tion sur l’état actuel et de mettre en place des solu­tions pour main­te­nir une meilleure qualité de l’eau.

Bonne santé des eaux de surface

Les eaux de surface abiti­biennes jouissent d’une bonne santé globale. En dépit de quelques cas préoc­cu­pants, de manière géné­rale les rivières et lacs en Abitibi sont en santé et présentent une cote de qualité très enviable si on la compare à l’en­semble du Québec.

C’est dans le bassin versant de la rivière Bell que l’on retrouve les eaux de meilleure qualité. À l’in­verse, les eaux les plus dété­rio­rées se trouvent loca­li­sées dans le bassin versant de la rivière Abitibi.

Conta­mi­na­tion de l’eau des puits rési­den­tiels

En revanche, le risque de conta­mi­na­tion de l’eau des puits rési­den­tiels est présent. 33% des échan­tillons de puits rési­den­tiels dépassent les normes de la qualité de l’eau potable pour au moins un para­mètre physico-chimique et bacté­rio­lo­gique. Les conta­mi­nants les plus problé­ma­tiques sont respec­ti­ve­ment les coli­formes fécaux (15%), le manga­nèse (13%) et l’ar­se­nic (8%).

Les citoyens sont par consé­quent invi­tés à faire analy­ser leurs puits afin de préve­nir d’éven­tuels effets sur la santé.