COBAMIL et Polytechnique Montréal: collaborer pour mieux soutenir les municipalités

Édition du 25 février 2019

COBAMIL et Polytechnique Montréal: collaborer pour mieux soutenir les municipalités

Écrit par Claire Lacroix et Cynthia Gagnière

Collaboration entre Polytechnique Montréal et le COBAMILSuite à l’adop­tion du Règle­ment sur les prélè­ve­ments en eau et leur protec­tion (RPEP) en 2014, le Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBA­MIL) et Poly­tech­nique Mont­réal, se sont réunis afin d’of­frir conjoin­te­ment leurs services pour la réali­sa­tion d’une étude sur la vulné­ra­bi­lité des sources d’ali­men­ta­tion en eau potable situées le long de la rivière des Mille Îles.

Concer­ter et rassem­bler les muni­ci­pa­li­tés

Le long de la rivière des Mille Îles, on dénombre six prises d’eau potable muni­ci­pales sur un parcours de 42 km. Ces prises desservent neuf villes de la couronne nord de Mont­réal ainsi qu’une partie du terri­toire laval­lois. Afin d’évi­ter que chacune des muni­ci­pa­li­tés ne duplique ses efforts en produi­sant une étude couteuse de manière indé­pen­dante pour un même terri­toire, il deve­nait perti­nent de les rassem­bler et concer­ter afin de produire qu’une seule étude pour l’en­semble de la rivière des Mille Îles.

Le rôle du COBA­MIL est d’as­su­rer la coor­di­na­tion de ce projet, de procé­der à la collecte d’in­for­ma­tion et de concer­ter les parte­naires, soit les six produc­teurs d’eau potable, mais égale­ment les muni­ci­pa­li­tés non-parte­naires situées dans le terri­toire d’in­ter­ven­tion. Le COBA­MIL repré­sen­tait un acteur tout dési­gné pour la coor­di­na­tion d’une telle étude. En effet, déte­nant une exper­tise en concer­ta­tion, l’or­ga­nisme possède égale­ment une excel­lente connais­sance des enjeux de l’eau sur le terri­toire en plus de béné­fi­cier d’une rela­tion déjà établie avec les diffé­rentes villes.

Un travail d’équipe

Le COBA­MIL et Poly­tech­nique réali­se­ront ensemble l’éva­lua­tion de la vulné­ra­bi­lité des prises d’eau et iden­ti­fie­rons les diffé­rentes sources de conta­mi­na­tion, confor­mé­ment aux obli­ga­tions deman­dées par le RPEP.

L’en­semble des villes et des muni­ci­pa­li­tés de la province ne dispo­sant pas néces­sai­re­ment des ressources tech­niques et finan­cières pour la réali­sa­tion de telles études, le soutien tech­nique d’un orga­nisme et du milieu univer­si­taire est gran­de­ment appré­cié pour la réali­sa­tion de ces livrables à soumettre au Gouver­ne­ment du Québec d’ici 2021.