En mars dernier, le Regrou­pe­ment des orga­nismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) a rendu publique sa Posi­tion sur l’ave­nir éner­gé­tique qui encou­rage les divers acteurs et actrices de la société à passer à l’ac­tion pour dimi­nuer leur dépense éner­gé­tique et qui présente ses propres enga­ge­ments en matière d’éco­no­mie d’éner­gie.

Augmen­ter la produc­tion et réduire la consom­ma­tion

Au Québec, la produc­tion d’éner­gie excé­dait la demande depuis plusieurs décen­nies. Cepen­dant, la décar­bo­na­tion de l’éco­no­mie a entrainé une demande accrue d’éner­gies renou­ve­lables, si bien qu’Hy­dro-Québec a dû adop­ter le Plan d’ac­tion 2035 qui prévoit la multi­pli­ca­tion des petits et moyens projets de produc­tion, ainsi que la diver­si­fi­ca­tion des sources, incluant des projets hydro­élec­triques, éoliens, solaires et nucléaires. Aussi, le gouver­ne­ment du Québec est sur le point d’adop­ter le Projet de loi n°69, Loi assu­rant la gouver­nance respon­sable des ressources éner­gé­tiques et modi­fiant diverses dispo­si­tions légis­la­tives. Ceci démontre un enga­ge­ment clair en faveur d’un avenir éner­gé­tique plus propre, durable et sûr pour la province. 

Cette tran­si­tion éner­gé­tique repose sur un équi­libre fragile entre la demande crois­sante en éner­gie et la néces­sité de préser­ver nos ressources natu­relles. Si les avan­cées tech­no­lo­giques et les poli­tiques publiques jouent un rôle crucial dans cette tran­si­tion, la réduc­tion de la consom­ma­tion éner­gé­tique doit égale­ment faire partie de la solu­tion et mobi­li­ser tous les acteurs et actrices de la société.

Passer à l’ac­tion

Donc, dans la Posi­tion sur l’ave­nir éner­gé­tique, les Orga­nismes de bassins versants (OBV) du Québec et le ROBVQ encou­ragent les citoyens et citoyennes à adop­ter des gestes simples du quoti­dien comme la prio­ri­sa­tion des dépla­ce­ments actifs et du trans­port collec­tif. Ils incitent aussi les muni­ci­pa­li­tés à mettre en œuvre des initia­tives struc­tu­rantes, comme la mise en place de programmes de sensi­bi­li­sa­tion et ils demandent aux entre­prises d’adop­ter des pratiques d’af­faires durables comme la valo­ri­sa­tion des déchets éner­gé­tiques et la récu­pé­ra­tion de la chaleur géné­rée par leurs acti­vi­tés.

Quant à lui, le ROBVQ s’en­gage notam­ment à opti­mi­ser ses équi­pe­ments et ses espaces de travail, à mini­mi­ser l’im­pact éner­gé­tique de son utili­sa­tion du numé­rique, à inté­grer des pratiques durables dans l’or­ga­ni­sa­tion de ses événe­ments, à former les membres de son équipe sur les pratiques de commu­ni­ca­tion durables, ainsi qu’à favo­ri­ser le trans­port et la mobi­lité durable.

Pour plus de détails, consul­tez le docu­ment publié sur le site du ROBVQ.