Le lac des Deux Montagnes, prolon­ge­ment majes­tueux de la rivière des Outaouais, est un trésor de biodi­ver­sité dont profitent plusieurs dizaines de milliers de plai­san­ciers chaque année. L’oc­cu­pa­tion inten­sive de son pour­tour a entraîné un appau­vris­se­ment néfaste de la végé­ta­tion rive­raine, en plus d’en­traî­ner une arti­fi­cia­li­sa­tion radi­cale de la morpho­lo­gie de ses rives. Privé des fonc­tions écolo­giques asso­ciées aux bandes rive­raines, la santé du lac des Deux Montagnes s’est forte­ment dégra­dée : baisse de la qualité de l’eau ainsi que la proli­fé­ra­tion d’algues bleu-vert et d’es­pèces enva­his­santes.

Le COBA­MIL a lancé son projet Rives de qualité pour un lac en santé au prin­temps 2014 en vue de lutter contre la dégra­da­tion des bandes rive­raines du lac des Deux Montagnes. Mobi­li­sant plusieurs acteurs du terri­toire, le projet vise à sensi­bi­li­ser les citoyens vivant sur la berge nord du lac à l’im­por­tance de revé­gé­ta­li­ser leur rive de même qu’à adop­ter de meilleures pratiques envi­ron­ne­men­tales. Des visites en porte-à-porte se sont dérou­lées durant la saison esti­vale et 537 proprié­tés ont été visi­tées. L’équipe du COBA­MIL a profité de ces rencontres pour déli­mi­ter la largeur de la bande rive­raine recom­man­dée sur le terrain des citoyens consen­tants. Ceux-ci profi­te­ront égale­ment d’une pano­plie d’ar­bustes et d’her­ba­cées offerts à prix modique (5 $ le plant) afin de végé­ta­li­ser leur rive lors de la deuxième phase du projet en 2015.

Le COBA­MIL, qui vient tout juste de rempor­ter une bourse de 5000 $ par le biais du concours de Mission rivière (fonda­tion de Gaspé-Beau­bien) ainsi qu’une bourse de 15 000 $ de KEURIG Canada, tient à remer­cier ses autres parte­naires sans qui ce projet n’au­rait pu se réali­ser : Envi­ron­ne­ment Canada (programme ÉcoAc­tion), RBC Banque Royale (projet Eau Bleue RBC), la Ville de Deux-Montagnes, les muni­ci­pa­li­tés d’Oka, de Saint-Placide et de Saint-André-d’Ar­gen­teuil, le parc natio­nal d’Oka, le Centre de forma­tion agri­cole de Mira­bel ainsi que plusieurs béné­voles.