Émilie Laro­chelle, qui agis­sait à titre de stagiaire en biolo­gie, a terminé son contrat en janvier. Elle s’était jointe à l’équipe du ROBVQ en juillet dernier grâce aux programmes Hori­zons Sciences d’En­vi­ron­ne­ment Canada et Faune en danger de la Fonda­tion de la Faune du Québec.

Lors de son mandat de six mois, elle a orga­nisé, sous la super­vi­sion de Guillaume Bour­get, cinq ateliers de trans­fert de connais­sances sur les espèces mena­cées et vulné­rables en milieu humide ou aqua­tique pour les Orga­nismes de bassins versants. Ces derniers ont déjà eu la chance de parti­ci­per aux forma­tions sur les amphi­biens (rainette faux-grillon de l’ouest, sala­mandre pourpre), sur les cyprins et petits perci­dés (fouille-roche gris, dard de sable, méné d’herbe), ainsi que sur le Garot d’Is­lande. Deux forma­tions sont atten­dues au prin­temps 2015. L’une trai­tera des tortues (des bois, molle à épines, géogra­phique) et l’autre portera sur le Râle jaune et le Petit blon­gios.

Paral­lè­le­ment à son emploi au ROBVQ, Émilie a terminé avec succès sa maîtrise en géogra­phie qui s’est effec­tuée en colla­bo­ra­tion avec le minis­tère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. Son projet portait sur la recons­ti­tu­tion de l’his­toire de la végé­ta­tion depuis la dernière dégla­cia­tion, ainsi que sur la compré­hen­sion de la frag­men­ta­tion de l’aire de répar­ti­tion du bouleau jaune au-delà de sa limite nordique actuelle.

Le ROBVQ la remer­cie chaleu­reu­se­ment pour le travail effec­tué, la féli­cite pour l’ob­ten­tion de son diplôme et lui souhaite la meilleure des chances dans la réali­sa­tion de ses nouveaux projets.