Plus d'omble de fontaine dans la rivière Cugnet grâce au travail du COBARIC

Édition du 2 février 2015

Plus d'omble de fontaine dans la rivière Cugnet grâce au travail du COBARIC

Écrit par Caroline Gagné

Restauration de la rivière CugnetEn 2012, un projet portant sur l’ha­bi­tat du pois­son en Chau­dière-Appa­lache avait révélé que la rivière Cugnet présen­tait un excellent poten­tiel pour l’omble de fontaine, mais que son état de santé était passa­ble­ment dégradé. C’est pourquoi, au cours de l’an­née 2014, le Comité de bassin de la rivière Chau­dière (COBA­RIC) a mené un projet de restau­ra­tion visant à proté­ger ce pois­son, mieux connu sous le nom de truite mouche­tée, présent à la tête du bassin versant.

Le projet a débuté par un nettoyage manuel du cours d’eau et des bandes rive­raines et par le retrait des amas de branches, de même que par l’émon­dage de troncs et de branches. Ce nettoyage a permis à l’omble de fontaine d’ac­cé­der à toutes les aires d’ali­men­ta­tion et de frai présentes dans cette zone de un kilo­mètre où ont été exécu­tés les travaux.

Puis, diffé­rents aména­ge­ments fauniques ont été réali­sés pour augmen­ter le poten­tiel de l’ha­bi­tat pour l’omble de fontaine. Entre autres, six seuils ont été instal­lés dans la rivière dans le but de faire varier la vitesse du courant et d’oxy­gé­ner l’eau. Du gravier a été ajouté en aval de chaque seuil afin de favo­ri­ser la survie des œufs et le déve­lop­pe­ment des larves. De grosses pierres ont aussi été ajou­tées pour créer des aires de repos et d’ali­men­ta­tion. Dans la même optique, deux zones de déflec­teurs en épis ont été aména­gées.

Ensuite, envi­ron 850 arbustes et arbres ont été plan­tés dans les zones peu végé­ta­li­sées ou présen­tant des signes d’éro­sion. Cette opéra­tion visait à contrer la problé­ma­tique d’en­sa­ble­ment et à dimi­nuer le risque de colma­tage des frayères donc d’étouf­fe­ment des œufs.

Pour complé­ter le projet, l’équipe du COBA­RIC a procédé à diverses acti­vi­tés de commu­ni­ca­tion pour sensi­bi­li­ser et infor­mer la popu­la­tion.

Pour obte­nir plus d’in­for­ma­tion sur le projet de restau­ra­tion de l’ha­bi­tat du pois­son de la rivière Cugnet, visi­tez le site Inter­net du COBA­RIC ou commu­niquez avec Françoise Auger, char­gée de projets et du PDE.