La Bona­ven­ture est la rivière la plus fréquen­tée de la Gaspé­sie, ce qui occa­sionne des conflits d’usages, l’al­té­ra­tion des rives par l’oc­cu­pa­tion humaine et la dégra­da­tion de l’en­vi­ron­ne­ment, notam­ment de la qualité de l’eau. Elle est parti­cu­liè­re­ment popu­laire auprès des amateurs d’ac­ti­vi­tés récréo­tou­ris­tiques. Afin d’as­su­rer un avenir viable à cette rivière, l’équipe du Conseil de l’eau Gaspé­sie Sud (CEGS) travaille présen­te­ment, avec l’aide d’in­ter­ve­nants de multiples hori­zons, au déve­lop­pe­ment d’un mode de gestion adapté au milieu.

Cet ambi­tieux projet vise l’at­teinte de résul­tats mesu­rables et concrets. À terme, il devrait permettre de main­te­nir les retom­bées socio-écono­miques et envi­ron­ne­men­tales du cours d’eau, de réali­ser des actions concer­tées sur la rivière, d’en­ca­drer le déve­lop­pe­ment récréo­tou­ris­tique et rési­den­tiel, de doter les muni­ci­pa­li­tés du terri­toire d’ou­tils en matière de gestion du déve­lop­pe­ment et d’of­frir aux inter­ve­nants du milieu des outils pour favo­ri­ser l’har­mo­ni­sa­tion des usages et de la préser­va­tion de la rivière. Il importe égale­ment de préci­ser que le mode de gestion qui sera déve­loppé se veut égale­ment un outil trans­fé­rable dans d’autres commu­nau­tés.

Le CEGS déter­mi­nera le mode de gestion le plus adapté d’ici le prin­temps 2016. D’ici là, plusieurs étapes devront être fran­chies. Déjà, l’équipe de réali­sa­tion a compilé des infor­ma­tions sur les modes de gestion exis­tants à travers le monde et analysé leurs avan­tages et désa­van­tages. Elle devra ensuite élabo­rer des scéna­rios de gestion adap­tés à la rivière Bona­ven­ture et les vali­der auprès des inter­ve­nants locaux concer­nés. Fina­le­ment, la popu­la­tion sera invi­tée à une consul­ta­tion publique pour trans­mettre ses préoc­cu­pa­tions et sugges­tions sur les mesures préco­ni­sées.

Notons que ce projet ne pour­rait être mené à terme sans le soutien finan­cier du Minis­tère de l’Éco­no­mie, de l’In­no­va­tion et de l’Ex­por­ta­tion, du Pacte Rural de la MRC de Bona­ven­ture, de la Fonda­tion pour la conser­va­tion du saumon atlan­tique, de la Fédé­ra­tion des gestion­naires des rivières à saumon du Québec, du Conseil régio­nal de l’En­vi­ron­ne­ment Gaspé­sie–Îles-de-la-Made­leine et du Conseil de bassin versant de la rivière Bona­ven­ture. Souli­gnons égale­ment la contri­bu­tion des parte­naires suivants : l’As­so­cia­tion des pêcheurs spor­tifs de la Bona­ven­ture, Cime Aven­tures, le Camp Bona­ven­ture et le Club Le Cana­dien.