Oléoduc Énergie Est: les OBV et les comités ZIP interviendront à l'Office national de l'énergie

Édition du 1er août 2016

Oléoduc Énergie Est: les OBV et les comités ZIP interviendront à l'Office national de l'énergie

Écrit par Antoine Verville

pipelineLe ROBVQ et Stra­té­gies Saint-Laurent (SSL) agiront conjoin­te­ment comme inter­ve­nants devant l’Office natio­nal de l’éner­gie (ONÉ) à titre de repré­sen­tants des orga­nismes de bassins versants et des comi­tés ZIP pour le projet d’oléo­duc Éner­gie est. C’est ce qu’a appris le ROBVQ lors de la publi­ca­tion de la liste des inter­ve­nants en juin dernier par l’ONÉ.

Une aide finan­cière de l’Of­fice permet­tra au ROBVQ et à SSL d’em­bau­cher les ressources néces­saires au déve­lop­pe­ment de preuves qui seront dépo­sées d’ici décembre 2017. Pour déve­lop­per ces preuves, le ROBVQ et SSL travaille­ront de concert avec les OBV et comi­tés ZIP dont le terri­toire serait traversé par l’oléo­duc, de même qu’avec une quin­zaine de cher­cheurs univer­si­taires et parte­naires dans des domaines aussi variés que l’éco­toxi­co­lo­gie, l’hy­dro­lo­gie, le déve­lop­pe­ment terri­to­rial, les impacts sociaux, le droit ou la limno­lo­gie.

La première étape du proces­sus consiste en la présen­ta­tion de notre posi­tion préli­mi­naire lors des premières séances du comité d’au­dience qui se tien­dront d’août à décembre. Rappe­lons que dans sa posi­tion présen­tée au BAPE il y a quelques mois, le ROBVQ avait recom­mandé que le gouver­ne­ment du Québec applique le prin­cipe de précau­tion et qu’il s’op­pose au projet d’oléo­duc Éner­gie Est, tant et aussi long­temps que les tech­no­lo­gies de détec­tion des fuites n’au­ront pas démon­tré leur effi­ca­cité complète et que les entre­prises pipe­li­nières n’au­ront pas amélioré consi­dé­ra­ble­ment leurs bilans et leurs approches des risques, notam­ment ceux liés au trans­port des produits bitu­mi­neux.

Les risques entraî­nés par les fuites et déver­se­ments pour la santé et la sécu­rité des popu­la­tions, l’eau et les écosys­tèmes aqua­tiques, ainsi que les conflits d’usages poten­tiels figurent parmi les prin­ci­pales préoc­cu­pa­tions du ROBVQ et des OBV du Québec.