Des racines pour notre lac

Édition du 1er août 2016

Des racines pour notre lac

Écrit par Guillaume Bourget


Des racines pour notre lacL'Orga­nisme de bassin versant Lac-Saint-Jean (OBV Lac-Saint-Jean) a mis en place cet été le projet « Des racines pour notre lac ». Ce projet vise à amélio­rer et recréer une cein­ture verte autour du lac Saint-Jean afin de main­te­nir la santé du plan d’eau et de ses écosys­tèmes, par le biais de la sensi­bi­li­sa­tion des rive­rains et d’in­ter­ven­tions de revé­gé­ta­li­sa­tion ciblées. En colla­bo­ra­tion avec ses prin­ci­paux parte­naires finan­ciers, Rio Tinto et les trois MRC rive­raines du lac Saint-Jean, l’OBV réali­sera cet été diffé­rentes acti­vi­tés dans plusieurs muni­ci­pa­li­tés rive­raines du lac Saint-Jean.

Cinquante-six pour cent (56%) de la cette cein­ture verte du Lac St-Jean, égale­ment appe­lée bande rive­raine, est malheu­reu­se­ment de mauvaise qualité. C’est ce qu’a permis de consta­ter une carac­té­ri­sa­tion réali­sée par l’OBV Lac-Saint-Jean en 2015. Cette situa­tion est prin­ci­pa­le­ment obser­vée dans les secteurs rési­den­tiels du lac. Des pratiques telles que la tonte du gazon et l’ins­tal­la­tion de diffé­rentes infra­struc­tures dans la bande rive­raine réduisent ses capa­ci­tés à filtrer les nutri­ments et les sédi­ments avant qu’ils n’at­teignent le lac, à rete­nir l’eau, à stabi­li­ser les berges et réduire l’éro­sion, mais égale­ment à créer des habi­tats pour la faune et la flore. Des consé­quences néfastes comme la proli­fé­ra­tion d’algues bleu-vert découlent de ces mauvaises pratiques.

L’en­ga­ge­ment du monde muni­ci­pal, de la commu­nauté autoch­tone de Mash­teuiatsh et de l’en­semble des rive­rains du lac Saint-Jean est néces­saire pour renver­ser cette situa­tion.  L’OBV compte donc réali­ser des acti­vi­tés de sensi­bi­li­sa­tion dans les secteurs les plus problé­ma­tiques, des soirées d’in­for­ma­tion, offrir aux rive­rains des végé­taux à 50% de leur coût ou encore les services d’un profes­sion­nel pour la réali­sa­tion d’un plan d’amé­na­ge­ment et la plan­ta­tion de végé­taux pour seule­ment 100$ (valeur de 600$). Sur une période de deux étés, le projet permet­tra de rencon­trer près de 2 000 personnes pour les sensi­bi­li­ser aux rôles de la bande rive­raine, de distri­buer 4 000 arbres et arbustes et d’amé­na­ger 110 bandes rive­raines, dont plusieurs bandes rive­raines modèles muni­ci­pales.