L'OBVRLY en milieu agricole à Sainte-Ursule

Édition du 24 février 2020

L'OBVRLY en milieu agricole à Sainte-Ursule

Écrit par Geneviève Richard

C’est dans le cadre du projet collec­tif Restau­ra­tion et conser­va­tion des habi­tats rive­rains de la Petite rivière du Loup à Sainte-Ursule, coor­donné depuis 2016 par l’Orga­nisme de bassins versants des rivières du Loup et des Yama­chiche (OBVRLY), qu’une plan­ta­tion commu­nau­taire et une jour­née de démons­tra­tion ont été orga­ni­sées en octobre dernier.

Les jeunes: une aide précieuse 

L’OB­VRLY avait pour objec­tif de reboi­ser deux hectares de coulée agri­cole, ayant déjà servi de pâtu­rage au bétail, afin d’aug­men­ter la couver­ture végé­tale, dimi­nuer l’éro­sion et créer des habi­tats propices à la faune. Le coor­don­na­teur du projet a fait appel au Carre­four jeunesse-emploi de la MRC de Maski­nongé afin de trou­ver de jeunes volon­taires pour réali­ser les travaux. Grâce à leur aide, près de 450 arbres et arbustes de quatre espèces diffé­rentes ont été plan­tés dans la zone ciblée pour éviter les décro­che­ments de talus et l’éro­sion du sol. Ce fut égale­ment l’oc­ca­sion d’ini­tier les jeunes à l’agri­cul­ture, la fores­te­rie ainsi qu’au travail manuel.

Un partage d’ex­pé­rience les deux pieds dans le champ

Pour démon­trer les résul­tats satis­fai­sants d’im­plan­ta­tion d’en­grais verts et de cultures de couver­ture, deux entre­prises de produc­tion laitière ont accueilli leurs collègues issus d’or­ga­ni­sa­tions locales et de muni­ci­pa­li­tés voisines. Les parti­ci­pants étaient invi­tés à visi­ter les divers aména­ge­ments, poser des ques­tions et échan­ger sur leurs pratiques. Malgré le froid et la grisaille d’au­tomne, 17 personnes se sont dépla­cées pour venir obser­ver les mesures mises en places par les fermes hôtes et discu­ter d’in­no­va­tions cultu­rales et méca­niques.

Envi­ron 3000 mètres de bandes rive­raines ont égale­ment été déli­mi­tés par l’équipe sur les terres des entre­prises agri­coles parti­ci­pantes.

Ce projet est financé par le minis­tère de l’Agri­cul­ture, des Pêche­ries et de l’Ali­men­ta­tion, dans le cadre du programme Prime-Vert. Il est réalisé avec l’ap­pui finan­cier du gouver­ne­ment du Canada agis­sant par l’en­tre­mise du minis­tère fédé­ral de l’En­vi­ron­ne­ment et du Chan­ge­ment clima­tique, entre autres par le biais du programme de finan­ce­ment commu­nau­taire ÉcoAc­tion.