L'OBAKIR se lance dans une démarche d'adaptation aux changements climatiques

Édition du 3 février 2014

L'OBAKIR se lance dans une démarche d'adaptation aux changements climatiques

Écrit par Caroline Gagné et François Gagnon

impact des changements climatiquesCette année 2014 marque le début d’un impor­tant projet pilote dirigé par l’Or­ga­nisme de bassins versants Kamou­raska, L’Is­let, Rivière-du-Loup (OBAKIR). Il consiste à iden­ti­fier les éléments clés à consi­dé­rer dans une démarche d’adap­ta­tion aux chan­ge­ments clima­tiques pour le tronçon aval de la rivière Ouelle. Ces éléments vien­dront aider un comité local dans sa quête de solu­tions.

Les étapes de la démarche

Pour réali­ser ce projet, l’OBA­KIR suivra la démarche déve­lop­pée par le ROBVQ dans la boîte à outils sur l’in­té­gra­tion de la varia­bi­lité clima­tique dans les PDE.

Pour arri­ver à établir un plan d’ac­tion pour réduire la vulné­ra­bi­lité et/ou augmen­ter la rési­lience de leur commu­nauté face aux chan­ge­ments clima­tiques, l’équipe de l’OBA­KIR devra suivre quelques étapes. Elle commen­cera par décrire les pertur­ba­tions probables causées par les chan­ge­ments clima­tiques en lien avec chaque usage de l’eau et évaluer les impacts réels et poten­tiels de ces pertur­ba­tions. Elle devra s’in­ter­ro­ger sur la capa­cité de leur commu­nauté à y faire face par des mesures de compen­sa­tion et d’adap­ta­tion. L’équipe de l’OBA­KIR pourra ensuite déter­mi­ner les éléments de vulné­ra­bi­lité pour lesquels des actions seront entre­prises en se basant sur les enjeux prio­ri­taires iden­ti­fiés dans leur plan direc­teur de l’eau (PDE). Elle pourra ensuite pous­ser l’ana­lyse plus loin pour déga­ger les faiblesses de leur plan et les recti­fier en fixant de nouvelles orien­ta­tions et des objec­tifs.

Pourquoi ce projet ?

L’OBA­KIR souhaite parti­ci­per à ce projet, car le tronçon aval de la rivière doit conci­lier l’uti­li­sa­tion humaine avec la présence d’une impor­tante biodi­ver­sité compre­nant des fosses à saumon atlan­tique, des frayères pour l’éper­lan arc-en-ciel et pour le bar rayé. Tous doivent coha­bi­ter dans un secteur qui présente des risques d’inon­da­tions, de glis­se­ments de terrain et d’ac­cu­mu­la­tion de sédi­ments possi­ble­ment accen­tués par les chan­ge­ments clima­tiques et où les infra­struc­tures muni­ci­pales et routières sont parti­cu­liè­re­ment vulné­rables.

Cette démarche servira égale­ment à évaluer l’ap­proche déve­lop­pée par le ROBVQ et ses parte­naires afin de guider les OBV du Québec dans l’in­té­gra­tion de cette nouvelle réalité dans les plans direc­teurs de l’eau.

Pour la réali­sa­tion de cet ambi­tieux projet pilote, l’OBAKIR pourra comp­ter sur l’ap­pui de l’Al­liance de Recherche Univer­si­tés-Commu­nau­tés – Défis de commu­nau­tés côtières (ARUC-DCC) et sur le ROBVQ.