En octobre dernier, Noémie Thomas a rendu dispo­nible son mémoire de master 2: « L’eau, outil d’ur­ba­nisme pour l’adap­ta­tion au chan­ge­ment clima­tique ». Celui-ci tend, comme le mentionne l’au­teure, « à démon­trer par l’exemple du terri­toire régio­nal du Grand Est, qu’in­té­grer la ques­tion de l’eau dans les réflexions d’amé­na­ge­ment peut permettre d’agir pour le bien-être des habi­tants et la dyna­mique, quelles que soient les condi­tions clima­tiques à venir ».

Cet ouvrage, divisé en trois chapitres aborde d’abord les enjeux de l’eau dans la ville et sur les terri­toires habi­tés. Il traite ensuite des diffi­cul­tés engen­drées par l’ur­ba­nisme actuel qui contraint le chemin de l’eau, notam­ment par l’im­per­méa­bi­li­sa­tion des sols et la cana­li­sa­tion des cours d’eau, et des chan­ge­ments de stra­té­gie néces­saires pour mieux s’adap­ter et profi­ter des bien­faits de l’eau. Fina­le­ment, on y parle des moyens utili­sés spéci­fique­ment dans le Grand Est pour lancer l’adap­ta­tion aux chan­ge­ments clima­tiques.

L’on pour­rait être porté à croire qu’un mémoire français ne peut nous aider à nous orien­ter dans nos réflexions sur l’ur­ba­nisme québé­cois. Cepen­dant, les infor­ma­tions appor­tées, mis à part celles sur les poli­tiques régio­nales, sont assez géné­rales pour nous permettre de nous proje­ter et de trou­ver de l’ins­pi­ra­tion pour chan­ger nos propres villes.