Le COBAMIL accroît le sentiment d'appartenance de ses riverains

Édition du 4 février 2013

Le COBAMIL accroît le sentiment d'appartenance de ses riverains

Écrit par Emmanuelle Bouchard-Bastien

Fiches d’identité pour chacune des rivières du COBAMILLe Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBA­MIL) a mis en œuvre un impor­tant projet de sensi­bi­li­sa­tion chez les rive­rains des quatre rivières les plus impor­tantes de son terri­toire, soit la rivière Mascouche, la rivière aux Chiens, la rivière Chicot et la rivière du Chêne. Propulsé par le finan­ce­ment de l’Opé­ra­tion Bleu Vert, le Projet rive­rain a permis à des centaines de citoyens de perce­voir leur rivière sous un nouveau jour.

En premier lieu, le COBA­MIL a élaboré des fiches d’iden­tité pour chacune des rivières. Chaque fiche raconte le parcours du cours d’eau et rebap­tise celui-ci selon ses carac­té­ris­tiques. C’est ainsi que la rivière Mascouche devient La majes­tueuse, la rivière aux Chiens tient le rôle de L’es­piègle, la rivière Chicot est La petite cachot­tière et la rivière du Chêne devient La gour­mande. Ces descrip­tions sont accom­pa­gnées d’une carte géogra­phique et de treize règles de bonnes pratiques en milieu rive­rain touchant les théma­tiques de la bande rive­raine, de l’en­tre­tien de la pelouse et de l’amé­na­ge­ment du terri­toire. Munie de ces cartes de visite origi­nales, l’équipe du COBA­MIL est allée à la rencontre des rive­rains des rivières visées durant l’été, ce qui a donné lieu à plus de 375 rencontres de sensi­bi­li­sa­tion. Une section sur le site Inter­net de l’or­ga­nisme de bassins versants (OBV) a égale­ment été déve­lop­pée.

À la lumière de cette initia­tive, un grand nombre de citoyens furent sensi­bi­li­sés à la richesse et à la vulné­ra­bi­lité de leurs cours d’eau. La grande majo­rité des gens rencon­trés s’abon­nèrent au bulle­tin élec­tro­nique du COBA­MIL et s’in­té­ressent désor­mais de près aux consul­ta­tions et projets de l’or­ga­nisme.

En plus de faire connaître l’OBV, cette acti­vité a indé­nia­ble­ment augmenté le senti­ment d’ap­par­te­nance des rive­rains face à ces quatre rivières, ce qui favo­ri­sera sûre­ment des chan­ge­ments de compor­te­ment durables.