Le Conseil de gouver­nance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGE­SAF) a élaboré un plan de protec­tion pour la popu­la­tion de tortues des bois de la rivière Tomi­fo­bia, une espèce dési­gnée vulné­rable au Québec. Pour le réali­ser et le mettre en oeuvre, le COGE­SAF a solli­cité tous les acteurs dont les acti­vi­tés ont un impact sur les ressources en eau dans le bassin versant de la rivière, dont des instances muni­ci­pales, des minis­tères, des repré­sen­tants de l’in­dus­trie fores­tière et récréo­tou­ris­tique, ainsi que des orga­ni­sa­tions envi­ron­ne­men­tales.

Les muni­ci­pa­li­tés de Stans­tead-Est, d’Ayer’s Cliff et d’Og­den, ainsi que la MRC de Coati­cook se sont impliquées dans l’éla­bo­ra­tion du plan de protec­tion de l’ha­bi­tat de la tortue des bois de la rivière Tomi­fo­bia. Elles pour­sui­vront leur enga­ge­ment, par exemple, en évaluant les pratiques d’en­tre­tien des chemins dans l’ha­bi­tat afin de limi­ter les travaux pendant la période où les tortues sont le plus suscep­tibles de sortir de l’eau. Les acteurs du monde muni­ci­pal sont des alliés de choix pour rele­ver un défi entou­rant la protec­tion d’un habi­tat faunique, puisqu’ils sont respon­sables de l’ap­pli­ca­tion de certaines lois et de certains règle­ments et leurs déci­sions ont un impact sur leur terri­toire.  

Des repré­sen­tants du secteur fores­tier ont égale­ment décidé de parti­ci­per aux efforts collec­tifs, notam­ment, en restrei­gnant leur période d’ac­ti­vité dans l’ha­bi­tat de la tortue. Par exemple, les coupes s’ef­fec­tue­raient tard à l’au­tomne ou en hiver alors que les tortues se réfu­gient au fond du cours d’eau.

Le succès de ce projet repose aussi sur les orga­nismes de protec­tion de l’en­vi­ron­ne­ment qui ont contri­bué aux efforts de conser­va­tion en procé­dant à l’achat de terrains et en parti­ci­pant à l’ac­qui­si­tion de connais­sances. Ils s’in­ves­tissent pour déve­lop­per une véri­table vision d’un corri­dor pour la vallée de la rivière Tomi­fo­bia dans le but de proté­ger non seule­ment la tortue des bois, mais l’en­semble de la biodi­ver­sité. Des projets en ce sens sont atten­dus pour l’été 2015.

Pour en savoir plus sur le projet, les parte­naires de celui-ci ou pour consul­ter le plan de protec­tion complet, visi­tez le site du COGE­SAF.