Au cours de l’au­tomne 2014 et du prin­temps 2015, le Regrou­pe­ment des orga­nismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) a tenu une série de cinq ateliers de forma­tion et de trans­fert de connais­sances sur la faune en péril en lien avec la gestion de l’eau.

L’objec­tif premier de ces forma­tions était de permettre un trans­fert d’ex­pé­riences entre les orga­nismes de bassins versants (OBV) ayant déjà réalisé des projets de préser­va­tion de l’ha­bi­tat des espèces ciblées et ceux qui souhai­taient le faire. Ces ateliers visaient aussi à favo­ri­ser une meilleure inté­gra­tion de cette théma­tique dans les plans direc­teurs de l’eau en suggé­rant une façon de trai­ter celle-ci de manière à assu­rer la prise d’ac­tions concrètes pour des espèces précises.

Les 11 espèces trai­tées pendant les forma­tions furent regrou­pées en cinq « groupes ». Cinq ateliers distincts ont donc été orga­ni­sés pour les cyprins et petits perci­dés, les amphi­biens, les tortues, les oiseaux de milieux humides et le garot d’Is­lande. La formule des ateliers consis­tait en une portion de présen­ta­tion des plans de réta­blis­se­ment et des projets des diffé­rents confé­ren­ciers en salle, puis une portion terrain venait complé­ter la jour­née. Ainsi, les parti­ci­pants ont pu en apprendre davan­tage sur la biolo­gie des espèces et sur les aspects légaux et de gestion entou­rant leur réta­blis­se­ment. Ils ont aussi eu l’op­por­tu­nité de connaître diffé­rents projets réali­sés par d’autres orga­nismes et de se fami­lia­ri­ser avec certains proto­coles d’in­ven­taire, outils de sensi­bi­li­sa­tion ou types d’amé­na­ge­ments à réali­ser sur le terrain. D’ailleurs, dans le cadre des sorties sur le terrain en après-mdi, les parti­ci­pants ont visité des habi­tats typiques, ont observé des aména­ge­ments et ont appliqué des méthodes d’in­ven­taire. Certains chan­ceux ont même pu obser­ver les animaux dont il était ques­tion!

En somme, la série d’ate­liers réali­sée avec l’ap­pui finan­cier d’En­vi­ron­ne­ment Canada et de la Fonda­tion de la faune du Québec aura permis à 20 diffé­rents OBV et à plusieurs parte­naires, dont certains comi­tés ZIP, de se former sur le sujet.

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