Édition du 23 mai 2023
Lutte contre la berce du Caucase, un projet qui fait ses preuves
En mai 2023, les neuf organismes de bassins versants (OBV) de la Chaudière-Appalaches entament leur 6e année consécutive de lutte contre la berce du Caucase. L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches a permis aux OBV d’unir leurs efforts afin de lutter de façon concertée et efficace pour obtenir des résultats positifs.
Contrôle, éradication et suivi
Chaque OBV est responsable de son territoire et assure la validation des signalements, les opérations d’éradication et le suivi des sites. En parallèle, une équipe régionale est disponible pour prêter main-forte aux équipes locales avec les colonies plus importantes ou à la floraison, moment critique de l’éradication. Ainsi, les efforts déployés ont permis d’éviter d’alimenter la banque de graines au sol. Objectif « zéro graine » atteint depuis 2019!
Portrait et base de données
Pour lutter contre la berce du Caucase, les OBV ont créé une base de données contenant les données existantes des OBV et des partenaires. Puis, les OBV ont misé sur la participation active des citoyens pour être leurs yeux sur le territoire. Un formulaire web simple et accessible et un numéro de téléphone centralisé ont permis de faciliter la gestion des signalements et de redistribuer les informations auprès des OBV concernés. De nouveaux signalements sont faits chaque année, signe que la population est sensibilisée à la problématique.
Communications et formations
Les communications et formations ont été au cœur de la stratégie déployée pour ce projet. Les municipalités ont répondu présentes pour relayer l’information : bulletin municipal, page Facebook, vidéos, enseigne électronique, communiqué de presse, tous les moyens ont été exploités! Par ailleurs, plusieurs partenaires ont été formés pour leur permettre d’identifier l’espèce exotique envahissante et les sensibiliser à l’importance de l’éradication.
Depuis 2018, les efforts portent donc leurs fruits. Toutefois, la vigilance reste de mise puisque la banque de graines au sol n’est pas nécessairement épuisée et qu’un seul plant peut relancer l’invasion. Les suivis des sites sont donc essentiels, tout comme sensibiliser les citoyens, des acteurs essentiels dans le succès de cette lutte.