Tempo - Bulletin d'information

Édition du 16 avril 2018

DOSSIER SPÉCIAL - Projets collectifs agricoles

4 points

Un projet collec­tif de gestion de l’eau sur le terri­toire agri­cole du bassin versant en amont de la prise d’eau potable de la ville de Victo­ria­ville

par Marie-Hélène Gendron, Coordonnatrice des opérations - ROBVQ
Un projet collectif de gestion de l'eau sur le territoire agricole du bassin versant en amont de la prise d'eau potable de la ville de Victoriaville

Le réser­voir Beau­det a été aménagé il y a 40 ans à même la rivière Bulstrode pour alimen­ter en eau potable la ville de Victo­ria­ville. Depuis plusieurs années cepen­dant, le réser­voir fait l’objet d’une problé­ma­tique d’en­sa­ble­ment qui en affecte la qualité de l’eau. Le plan de restau­ra­tion initié par la ville prévoit des travaux de dragage et un réamé­na­ge­ment du réser­voir, mais ces derniers doivent être combi­nés à des actions qui permettent la réduc­tion des apports en sédi­ments à la source. C’est pourquoi le projet collec­tif de restau­ra­tion du bassin versant de la rivière Busl­trode a été mis sur pied cette année, soit afin d’éta­blir et de mettre en oeuvre un plan d’ac­tion répon­dant aux attentes de la ville et adapté aux réali­tés des entre­prises agri­coles.

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Un projet collectif de gestion de l'eau sur le territoire agricole du bassin versant en amont de la prise d'eau potable de la ville de Victoriaville

Le projet collec­tif par bassin versant du ruis­seau Beloeil : des aména­ge­ments floris­sants

par Marie-Hélène Gendron, Coordonnatrice des opérations - ROBVQ
Le projet collectif par bassin versant du ruisseau Beloeil : des aménagements florissants

Le terri­toire du bassin versant du ruis­seau Belœil est dominé par l’ac­ti­vité agri­cole avec près de 60 % des super­fi­cies en produc­tion. L’in­ten­si­fi­ca­tion de l’agri­cul­ture sur ce terri­toire de la Monté­ré­gie-Est a mené à des problé­ma­tiques d’éro­sion des champs par le ruis­sel­le­ment et à un apport impor­tant en phos­phore dans le ruis­seau. La perte de milieux natu­rels repré­sente aussi un enjeu consi­dé­rable dans le bassin versant, densé­ment peuplé. Les initia­tives menées dans le cadre du projet collec­tif de gestion de l’eau du bassin versant du ruis­seau Belœil ont ainsi toutes pour objec­tifs de réduire les charges en phos­phore dans le ruis­seau et d’y amélio­rer la qualité des habi­tats aqua­tiques et rive­rains. Elles sont égale­ment axées sur l’in­té­gra­tion des muni­ci­pa­li­tés du terri­toire dans la démarche ainsi que sur l’ac­com­pa­gne­ment des produc­teurs vers l’adop­tion de bonnes pratiques agroen­vi­ron­ne­men­tales.

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Le projet collectif par bassin versant du ruisseau Beloeil : des aménagements florissants

Le projet collec­tif de la Belle-rivière

par Audrey Laroche, Coordonnatrice du projet - Groupe Multiconseil Agricole (GMA) Saguenay-Lac-St-Jean
Le projet collectif de la Belle-rivière

Le projet collec­tif de la Belle-Rivière a été mis en place afin d’ac­com­pa­gner et de soute­nir les entre­prises agri­coles du bassin versant dans la plani­fi­ca­tion et la mise en oeuvre d’ac­tions concrètes visant à réduire l’im­pact de leur pratique sur la qualité de l’eau. Plus spéci­fique­ment, ce projet coor­donné par le Groupe Multi­con­seil Agri­cole (GMA) Sague­nay—­Lac-St-Jean a pour objec­tif de proté­ger le litto­ral, d’im­plan­ter et d’amé­na­ger des pratiques de conser­va­tion des sols et de cultures de couver­ture et de gérer les fumiers et les effluents. Ce travail est effec­tué auprès et en colla­bo­ra­tion avec 90 entre­prises agri­coles répar­ties sur le terri­toire des muni­ci­pa­li­tés d’Hé­bert­ville, de St-Gédéon et de Méta­bet­chouan-Lac-à-la-Croix.

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Le projet collectif de la Belle-rivière

Le projet collec­tif agri­cole du bassin versant de la rivière du Chicot : une approche dont le rela­tion­nel consti­tue la plus-value

par Marie-Hélène Gendron, Coordonnatrice des opérations - ROBVQ & Amélie Rodier, Coordonnatrice du projet - Club-conseil Profit-eau-sol
Le projet collectif agricole du bassin versant de la rivière du Chicot : une approche dont le relationnel constitue la plus-value

Le projet collec­tif agri­cole du bassin versant de la rivière du Chicot c’est, à ce jour : 151 hectares implan­tés en culture de couver­ture; 45 km de bandes rive­raines déli­mi­tées à conser­ver; 3 km de bandes rive­raines aména­gées pour la biodi­ver­sité; 11 exploi­ta­tions dont l’état des sols a été évalué; 120 hectares de champs avec amélio­ra­tion de la gestion de l’eau; 7 évalua­tions de la gestion phyto­sa­ni­taire; 23 accom­pa­gne­ments pour la gestion des enne­mis de culture; 10 équi­pe­ments acquis pour la réduc­tion des risques liés à l’uti­li­sa­tion des pesti­cides; 39 hectares dépis­tés pour les rava­geurs du sol; 3 cours d’exer­cice éloi­gnées du cours d’eau ou dépla­cées et 1 marais filtrant aménagé pour inter­cep­ter le ruis­sel­le­ment de la cour d’exer­cice.

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Le projet collectif agricole du bassin versant de la rivière du Chicot : une approche dont le relationnel constitue la plus-value

Le projet collec­tif agri­cole de la rivière Pot-au-Beurre : une seconde phase qui s’ar­ti­cule autour de la coha­bi­ta­tion des usages agri­coles et fauniques

par Yasmina LARBI-YOUCEF, agr., M. Env., Coordonnatrice du projet
Le projet collectif agricole de la rivière Pot-au-Beurre : une seconde phase qui s'articule autour de la cohabitation des usages agricoles et fauniques

Le projet collec­tif agri­cole de la rivière Pot au Beurre est coor­donné par la fédé­ra­tion de l’UPA de la Monté­ré­gie. Il implique 134 produc­teurs agri­coles répar­tis sur un terri­toire de 202 km2 et vise à amélio­rer la qualité de l’eau, ainsi qu’à favo­ri­ser la coha­bi­ta­tion des usages agri­coles et fauniques. Le programme d’in­ten­dance de l’ha­bi­tat des espèces en périls (PIH) vient renfor­cer l’aide finan­cière accor­dée au projet et permettre l’amé­lio­ra­tion de l’ha­bi­tat des espèces aqua­tiques en péril du bassin versant, tout en soute­nant la sensi­bi­li­sa­tion des agri­cul­teurs aux bonnes pratiques agroen­vi­ron­ne­men­tales.

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Le projet collectif agricole de la rivière Pot-au-Beurre : une seconde phase qui s'articule autour de la cohabitation des usages agricoles et fauniques

Le mot du coor­don­na­teur

par Marco ALLARD, Coordonnateur provincial des projets collectifs agricoles - ROBVQ
Le mot du coordonnateur

Le 31 mars dernier marquait la fin du programme Prime-Vert 2013–2018 du MAPAQ. Au cours de cette période, le volet 2 du programme aura permis de soute­nir finan­ciè­re­ment 31 projets collec­tifs de gestion de l’eau par bassin versant en milieu agri­cole. Le ROBVQ en assu­mait la coor­di­na­tion provin­ciale depuis l’au­tomne 2015. En cette fin de période, sept projets sont toujours en cours de réali­sa­tion. Ce dossier spécial leur est consa­cré.

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Le mot du coordonnateur

Les milieux muni­ci­pal et agri­cole mobi­li­sés pour amélio­rer la qualité de l’eau du lac Boivin et de la rivière Yamaska Nord

par Marie-Hélène GENDRON, Coordonnatrice des opérations - ROBVQ
Les milieux municipal et agricole mobilisés pour améliorer la qualité de l'eau du lac Boivin et de la rivière Yamaska Nord

Le projet collec­tif du bassin versant du lac Boivin et de la rivière Yamaska Nord s’est amorcé cet automne. Il réunit sous un même objec­tif les produc­teurs agri­coles et les repré­sen­tants de la Ville, de la MRC, de l’UPA, du MAPAQ, du club-conseil et de l’OBV, soit celui d’amé­lio­rer la qualité de l’eau du bassin versant et ainsi préser­ver la prise d’eau potable de la Ville de Granby. Le projet collec­tif est coor­donné par l’OBV Yamaska.

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Les milieux municipal et agricole mobilisés pour améliorer la qualité de l'eau du lac Boivin et de la rivière Yamaska Nord

L’Aca­die­Lab, un labo­ra­toire vivant reliant les produc­teurs à leur agroé­co­sys­tème

par Marie-Hélène GENDRON, Coordonnatrice des opérations - ROBVQ & Marie-Pierre MAURICE, Coordonnatrice du projet - Club Techno Champ 2000
L'AcadieLab, un laboratoire vivant reliant les producteurs à leur agroécosystème

Débuté en 2014, le projet collec­tif agri­cole de la rivière l’Aca­die amont se démarque par son approche de living lab ou de labo­ra­toire vivant. Cette démarche inno­vante est basée sur l’im­pli­ca­tion active des agri­cul­teurs, non seule­ment dans le proces­sus d’ac­qui­si­tion de connais­sances, mais aussi dans la prise de déci­sion. Elle se base sur un proces­sus itéra­tif incluant la tenue de nombreux ateliers et de rencontres collec­tives, en plus des rencontres indi­vi­duelles et des expé­ri­men­ta­tions au champ. C’est l’objec­tif même du projet : mobi­li­ser dura­ble­ment les produc­teurs agri­coles et les diffé­rents inter­ve­nants du terri­toire autour de solu­tions agroen­vi­ron­ne­men­tales pouvant répondre aux enjeux de leur bassin versant.

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L'AcadieLab, un laboratoire vivant reliant les producteurs à leur agroécosystème