Signature d'une entente de partenariat France-Québec sur la gestion intégrée de l'eau
Écrit par Antoine Verville - Édition du 3 décembre 2012
Le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) et l’Association française des établissements publics territoriaux de bassin (AFEPTB) ont signé, le 15 novembre dernier, une entente de partenariat dans le cadre du congrès annuel de l’AFEPTB, tenu à Vogüé, en Ardèche (France).
Cette entente de partenariat vise à officialiser l’échange d’expériences entre les organismes de bassins versants québécois (OBV) et les établissements publics territoriaux de bassin français (EPTB). Elle pourrait aussi mener à la consolidation ou au développement de jumelages régionaux, entre les OBV et les EPTB.
Les sujets d’échange envisagés sont multiples. Alors que la France possède une expertise en matière d’implication des élus locaux et de mécanismes financiers pour le financement de la gestion de l’eau, le Québec a pour sa part près de 10 ans d’expérience en matière d’implication de la société civile dans une approche ascendante. De plus, les organisations des deux pays font face à des enjeux communs sur leur territoire respectif tel que l’impact des pratiques agricoles sur la qualité de l’eau, le défi de l’adaptation aux changements climatiques, la protection et la restauration des milieux humides et hydriques, la gestion des crues et des inondations, etc.
Pour M. Antoine Verville, directeur général adjoint du ROBVQ et signataire de l’entente, « ce partenariat sera riche pour notre réseau puisqu’il nous permettra de bénéficier d’un point de vue externe sur nos pratiques en gestion intégrée de l’eau ». Il ajoute que « c’est une occasion pour le Québec de s’inspirer de l’expertise française en la matière, mais aussi d’exporter l’approche québécoise unique, basée sur l’implication et la mobilisation de la société civile et des représentants de tous les secteurs d’activités dans la gestion intégrée de l’eau ».
Notons que le déplacement de Monsieur Verville en France a été redu possible grâce à la participation financière des Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ).