Fruit d’une colla­bo­ra­tion entre la muni­ci­pa­lité de Témis­couata-sur-le-Lac et l’OBV du fleuve Saint-Jean, près de 800 arbustes et grami­nées furent plan­tés en bordure du lac Témis­couata en vue de l’amé­na­ge­ment d’une halte rive­raine à voca­tion éduca­tive qui devrait être inau­gu­rée à l’au­tomne 2015.

Cette halte rive­raine, d’une longueur de 80 mètres et située dans un secteur très acha­landé, est une première dans la portion québé­coise du bassin versant du fleuve Saint-Jean. Son objec­tif prin­ci­pal est d’in­for­mer la popu­la­tion sur l’éco­sys­tème du lac et ce qui peut être fait pour sa protec­tion. Par exemple, les bien­faits de main­te­nir une rive natu­relle compo­sée d’arbres, d’ar­bustes et d’her­ba­cées indi­gènes sont expliqués. Lorsque complé­tée, on y trou­vera aussi, dans un gazebo avec vue pano­ra­mique sur le lac, des panneaux d’in­ter­pré­ta­tion décri­vant quelques-unes des espèces de pois­sons qui vivent dans le lac.

L’équipe de l’OBV du fleuve Saint-Jean (OBVFSJ) s’est char­gée de la concep­tion des plans de la halte rive­raine ainsi que du choix des arbustes à implan­ter sur le site. Selon Yan Marceau, coor­don­na­teur aux commu­ni­ca­tions à l’OBVFSJ, « La halte rive­raine du lac Témis­couata jouera un double rôle : non seule­ment elle repré­sente un bouclier protec­teur pour le lac, mais aussi, elle permet­tra à la popu­la­tion d’y trou­ver de l’in­for­ma­tion perti­nente sur les arbustes à privi­lé­gier ainsi que sur le rôle essen­tiel d’ha­bi­tat faunique que joue le lac ».

Sa réali­sa­tion a été rendue possible grâce à l’im­pli­ca­tion maté­rielle et finan­cière de la ville de Témis­couata-sur-le-Lac et à la colla­bo­ra­tion de la Corpo­ra­tion du Centre Plein Air de Notre-Dame-du-Lac. De plus, les contri­bu­tions finan­cières des Caisses Desjar­dins du Témis­couata, de La Fonda­tion de la Faune du Québec et du Pacte Rural Témis­coua­tain ont permis respec­ti­ve­ment l’ac­qui­si­tion d’un gazebo, la concep­tion de panneaux d’in­ter­pré­ta­tion sur les habi­tats fauniques, puis ceux sur les végé­taux à privi­lé­gier dans la rive. C’est grâce au programme Opéra­tion Bleu Vert que l’OBVFSJ a pu réali­ser ce projet.