Sainte-Luce met en valeur sa ressource en eau et ses activités agricoles

Édition du 10 octobre 2017

Sainte-Luce met en valeur sa ressource en eau et ses activités agricoles

Écrit par Claudia Roy

Logo Sainte-LuceD’im­por­tantes concen­tra­tions de nitrite-nitrate ayant été rele­vées dans son bassin d’ali­men­ta­tion, la muni­ci­pa­lité de Sainte-Luce s’est lancée en 2013 dans une démarche visant à assu­rer la qualité de son eau potable tout en valo­ri­sant les acti­vi­tés agri­coles sur son terri­toire. C’est dans cette optique que la muni­ci­pa­lité s’est dotée d’un plan d’ac­tion global orienté autour de quatre axes d’in­ter­ven­tion.

L’ac­qui­si­tion des connais­sances néces­saires à la mise en œuvre du plan d’ac­tion (1) a d’abord permis d’éva­luer le risque asso­cié au lessi­vage de l’azote et de réali­ser des essais de diffé­rentes tech­niques aux champs. Afin d’as­su­rer une mise en œuvre concer­tée du plan d’ac­tion (2), ce dernier favo­rise les parte­na­riats tech­niques, finan­ciers et de recherche dans une approche colla­bo­ra­tive avec les acteurs du terri­toire. La mise en œuvre du plan de couver­ture végé­tale (3) a quant à elle mené à la plan­ta­tion de près de 8 000 arbres et arbustes ainsi qu’au reboi­se­ment de sept hectares de terres culti­vées. Enfin, afin d’adap­ter les pratiques agri­coles et rési­den­tielles, le projet vise l’in­té­gra­tion de nouvelles pratiques agroen­vi­ron­ne­men­tales dans la région : cultures de couver­ture inter­ca­laires, haies brise-vent favo­rables à la faune, amélio­ra­tion de la santé des sols, etc..

Ce projet, coor­donné par l’en­tre­prise Terre-Eau inc., reçoit le soutien de nombreux parte­naires incluant le club agroen­vi­ron­ne­men­tal Agro-Futur Matane, la Fonda­tion de la Faune du Québec, l’or­ga­nisme de bassin versant du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent (OBVNEBSL), le réseau Agri­con­seil, ainsi que le minis­tère de l’Ali­men­ta­tion, des Pêche­ries et de l’Agri­cul­ture du Québec (MAPAQ). La parti­ci­pa­tion active des entre­prises agri­coles contri­bue aussi gran­de­ment au succès du projet qui implique sept entre­prises couvrant plus de 90 % du terri­toire cultivé. 

Les réali­sa­tions se succèdent et la qualité de l’eau montre des signes d’amé­lio­ra­tion. Cette année, un troi­sième milieu humide pour la sauva­gine a été aménagé afin d’amé­lio­rer non seule­ment la qualité de l’eau, mais égale­ment la biodi­ver­sité en milieu agri­cole.

Pour en savoir davan­tage sur le projet, consul­tez la fiche du projet sur le réper­toire de bonnes pratiques en gestion de l’eau – le Répert’EAU - et le repor­tage réalisé par la Fonda­tion de la Faune du Québec.