Le ROBVQ et Stra­té­gies Saint-Laurent sont soula­gés de l’an­nonce faite le jeudi 5 octobre dernier par Trans­Ca­nada qui a choisi d’aban­don­ner son projet d’oléo­duc Éner­gie Est. Le tracé du pipe­line impliquait la traverse de plus de 800 cours d’eau, dont le Saint-Laurent, menaçant des milieux humides, l’ha­bi­tat de pois­sons et d’es­pèces vulné­rables ou mena­cées, de même que de nombreuses prises d’eau potable.

En juillet dernier, le minis­tère du Déve­lop­pe­ment durable, de l’En­vi­ron­ne­ment et de la Lutte contre les chan­ge­ments clima­tiques (MDDELCC) publiait les projets de règle­ment modi­fiant le Code de gestion des pesti­cides et modi­fiant le Règle­ment sur les permis et les certi­fi­cats pour la vente et l’uti­li­sa­tion des pesti­cides. Ces derniers ont retenu l’at­ten­tion du ROBVQ en raison du cadre régis­sant l’uti­li­sa­tion des néoni­co­ti­noïdes qu’ils proposent, répon­dant ainsi partiel­le­ment à une posi­tion défen­due par l’or­ga­ni­sa­tion en novembre 2015.

Le ROBVQ se joint à l’ini­tia­tive de deux cher­cheurs de l’Uni­ver­sité du Québec à Mont­réal et de l’Uni­ver­sité du Québec à Rimouski, Sebas­tian Weis­sen­ber­ger et Pascal Bernat­chez, visant à mettre à la dispo­si­tion des collec­ti­vi­tés aux prises avec les chan­ge­ments envi­ron­ne­men­taux et clima­tiques une série d’ou­tils faci­li­tant leur adap­ta­tion.

Le projet collec­tif de Saint-Damase a été mis sur pied en 2011 par le Comité de bassin versant du ruis­seau Corbin (COBA­VERCO) afin de s’at­taquer aux problèmes d’éro­sion des terres agri­coles. Basé sur une approche volon­taire, ce projet offre un accom­pa­gne­ment aux agri­cul­teurs afin d’éva­luer l’état de la bande rive­raine et de les conseiller sur les actions à mettre en œuvre pour limi­ter le phéno­mène d’éro­sion.