L'OBV Matapédia-Restigouche souligne l'implication des agriculteurs de son territoire pour la protection et la conservation des cours d'eau

Édition du 10 octobre 2017

L'OBV Matapédia-Restigouche souligne l'implication des agriculteurs de son territoire pour la protection et la conservation des cours d'eau

Écrit par Héloïse Fernandez

Panneau de sensibilisation dans un champ

L’orga­nisme de bassin versant Mata­pé­dia-Resti­gouche (OBVMR) a souhaité souli­gner l’im­pli­ca­tion des agri­cul­teurs du sud du lac Mata­pé­dia pour amélio­rer la qualité de l’eau, témoi­gnant d’une meilleure coha­bi­ta­tion entre le milieu agri­cole et les habi­tats aqua­tiques. Des panneaux indiquant « Ici les agri­cul­teurs protègent nos cours d’eau » ont ainsi été instal­lés cet été le long de la 132, entre Amqui et Saya­bec. Ils préci­saient le nombre d’agri­cul­teurs impliqués et la distance de bandes rive­raines restau­rées et proté­gées pour chaque ruis­seau concerné.

En cumu­lant leurs efforts, onze agri­cul­teurs ont augmenté la protec­tion de bandes rive­raines sur 84 km et restauré 9 km de rives sur leurs terres agri­coles. Ils ont élargi leur(s) bande(s) rive­raine(s), limité le passage de la machi­ne­rie sur les rives, voire modi­fié certaines pratiques au champ. Certains produc­teurs se sont parti­cu­liè­re­ment démarqués par leur impli­ca­tion au sein de plusieurs projets et proces­sus publics dans leur milieu, par exemple la parti­ci­pa­tion à la produc­tion d’un cahier agri­cole et ses milieux aqua­tiques. Ce cahier de biodi­ver­sité person­na­lisé a permis la réali­sa­tion d’un inven­taire sommaire des richesses aqua­tiques et des milieux écolo­giques sensibles présents sur leur terre. Ils se sont aussi impliqués au sein du projet « Piquets  » qui visait de son côté à déli­mi­ter visuel­le­ment la bande rive­raine afin de mieux la proté­ger lors du passage de la machi­ne­rie.

Cette mobi­li­sa­tion du milieu agri­cole a des impacts posi­tifs entre autres sur la quan­tité de phos­phore amenée au lac et ulti­me­ment sur les espèces de pois­sons qui y vivent. L’OBV invite main­te­nant les rési­dents à en faire autant.