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Naviguer sur la vie aquatique – Comprendre, Mesurer et Agir

Écrit par Catherine Chasse, Coalition pour une Navigation Responsable et Durable - Édition du 23 novembre 2020

La Coalition pour une navigation responsable et durable a entrepris un projet de recherche et de sensibilisation en collaboration avec l’INRS et plusieurs OBV du Québec. Il est financé par le programme Affluents maritime visant la mise en oeuvre d’actions issues des plans directeurs de l’eau qui concourent à la Stratégie maritime du Gouvernement du Québec. Intitulé « Naviguer sur la vie aquatique – Comprendre, Mesurer et Agir » (projet NAVIA) le projet a pour objectif la sensibilisation des plaisanciers naviguant sur la rivière des Outaouais, le lac des Deux-Montagnes et la Rivière-des-Mille-Îles à utiliser le bon bateau au bon endroit, à l’importance de protéger les écosystèmes aquatiques sensibles en zones peu profondes, et à contrôler l’impact de leurs vagues. Pour ce faire, la Coalition Navigation et l’INRS ont procédé en deux volets.



Volet 1 : Sensibilisation des navigateurs

Une campagne de sensibilisation s’est tenue du 15 juillet au 15 septembre 2020. Des agents de sensibilisation ont sillonné la rivière des Outaouais, la Rivière-des-Milles-Îles et le lac des Deux-Montagnes afin d’interagir et discuter avec les plaisanciers. De plus, une campagne en ligne a été organisée afin d’accéder à une plus grande audience. Grâce à ces activités, plus de 190 000 personnes ont pu être contactées, directement sur le terrain mais également sur le Web. Une majorité a demandé plus d’informations et plusieurs ont démontré un intérêt marqué à améliorer les pratiques de la navigation de plaisance.

Volet 2 : Caractériser l’empreinte hydro-sédimentaire des différents bateaux.

Dirigée par le Professeur Damien Pham Van Bang de l’INRS, ce volet visait à quantifier les effets de la navigation sur la remise en suspension des sédiments et l’érosion des berges. Les travaux de recherche ont eu lieu au lac des Deux-Montagnes, à la hauteur du Parc National d’Oka, où plusieurs problèmes d’érosion ont été constatés. Lors de ces travaux terrains, plusieurs types de bateaux ont été caractérisés et ce, à différentes vitesses et à différentes distances des berges. Une météo peu clémente a rendu la prise de données très difficile. En fait, les perspectives et points d’amélioration du projet NAVIA pour son volet 2 étaient assez nombreux. Outre le besoin ressenti d’effectuer les mesures à différentes saisons, ou encore d’effectuer des relevés bathymétriques systématiquement après différents phénomènes climatiques majeurs, nous avons éprouvé la nécessité de poursuivre ces études sur un plus long terme et sur un même site.

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