Dès la mi-mai, les orga­nismes de bassins versants (OBV) du Québec, les orga­nismes coor­don­na­teurs des Tables de concer­ta­tion régio­nales (TCR), ainsi que plusieurs autres orga­ni­sa­tions ont proposé des acti­vi­tés partout dans la province dans le but de célé­brer juin, le Mois de l’eau! C’est sous le thème des lacs que s’est dérou­lée cette 4e édition coor­don­née par le Regrou­pe­ment des orga­nismes de bassins versants du Québec (ROBVQ). Plus de 130 acti­vi­tés ont permis de rassem­bler les citoyens et les citoyennes, en ligne ou direc­te­ment autour des plans d’eau.

Les choix ont encore une fois été nombreux pour célé­brer l’eau, la mettre en valeur et apprendre à mieux la connaître et à la proté­ger : acti­vi­tés d’ini­tia­tion à la pêche, concours photo, acti­vi­tés de sensi­bi­li­sa­tion sur les enjeux entou­rant les lacs, capsules vidéo, prome­nades infor­ma­tives et éduca­tives, rallyes, jeux-ques­tion­naires, corvées de nettoyage, etc.

Les lacs au coeur de l’édi­tion 2022

Le Québec compte une quan­tité impres­sion­nante de lacs, au point qu’on ne peut pas tous les nommer! Ces milieux hydriques sont des écosys­tèmes qui accueillent une riche biodi­ver­sité, mais ils sont aussi très fragiles. Les enjeux qui les affectent sont multiples et sont souvent causés par les acti­vi­tés anthro­piques.

Chaque année, le site web du Mois de l’eau propose des trucs et astuces pour deve­nir aqua­ci­toyen·­ne·s. Cette année, en cohé­rence avec le thème de cette édition, le site énumère des conseils permet­tant de préve­nir l’eu­tro­phi­sa­tion, qui est un proces­sus de dégra­da­tion des lacs qui se compte norma­le­ment en milliers d’an­nées. Cepen­dant, avec la quan­tité élevée de nutri­ments qui est ajou­tée dans ces milieux en raison des acti­vi­tés humaines, le vieillis­se­ment des lacs s’ac­cé­lère.

On retrouve égale­ment des moyens pouvant aider à frei­ner la proli­fé­ra­tion d’es­pèces exotiques enva­his­santes qui sont un fléau dans nos plans d’eau, notam­ment l’uti­li­sa­tion des stations de lavage d’em­bar­ca­tions, une des méthodes les plus effi­caces contre l’in­tro­duc­tion de ces espèces. 

La navi­ga­tion respon­sable permet aussi de pallier ses enjeux, en plus d’ai­der à dimi­nuer l’éro­sion des berges et d’ac­croître la sécu­rité de tous ceux et celles qui souhaitent profi­ter de leurs acti­vi­tés favo­rites sur leurs lacs préfé­rés.

Notons que cette initia­tive est pré­vue dans le Plan d’ac­tion 2018–2023 de la Stra­té­gie qué­bé­coise de l’eau, qui déploie des mesures concrètes pour proté­ger, utili­ser et gérer l’eau et les milieux aqua­tiques de façon respon­sable, inté­grée et durable.

Crédit photo:  OBVRLY