Course à pied, refuge anti-stress

Édition du 7 octobre 2024

La course à pied : mon refuge et mon anti-stress

Un texte de Karine Dauphin

Karine Dauphin courantJ’ai commencé à courir dès l’âge de six ans. Ma maman m’avait inscrite dans une équipe de soccer, proba­ble­ment pour avoir un peu de paix le mercredi après-midi et le samedi après-midi. À cet âge, je n’ima­gi­nais pas que la course devien­drait une véri­table dépen­dance. Pour­tant, les indices étaient déjà percep­tibles : je ne touchais pas souvent le ballon malgré ma rapi­dité, préfé­rant nette­ment les échauf­fe­ments à travers les sentiers boisés. J’ai par la suite décou­vert que courir était pour moi un exutoire parfait, un moyen effi­cace de cana­li­ser mon éner­gie.

Dans cet article, je vous raconte comment la course m’aide aujour­d’hui à rester posi­tive et à mieux gérer le stress. C’est en effet plus qu’un sport, c’est une sorte de théra­pie, un moyen de trans­for­mer une jour­née de travail en quelque chose de plus doux et de conti­nuer d’avan­cer avec confiance. 

Pour beau­coup, la course est une acti­vité collec­tive, un moment de partage où l’on s’en­traîne en groupe, on socia­lise, tout en puisant la moti­va­tion au sein d’une commu­nauté. Mais pour moi, il y a quelque chose de profon­dé­ment apai­sant à courir seule. Bien que je m’en­traîne parfois avec des amis, j’ap­pré­cie parti­cu­liè­re­ment ces moments de soli­tude sur la piste.

Cette recherche de calme est d’au­tant plus impor­tante dans mon quoti­dien profes­sion­nel. Entre les réunions, les débats et les enjeux complexes, j’ai souvent besoin de ce moment pour me recen­trer. Ces acti­vi­tés, aussi passion­nantes soient-elles, sont très exigeantes sur le plan mental.

C’est juste­ment là que la course en soli­taire prend tout son sens pour moi. Courir me permet de faire le point sur ma jour­née. Ce temps passé seule m’offre l’oc­ca­sion de me décon­nec­ter des respon­sa­bi­li­tés quoti­diennes, de revi­si­ter ma jour­née sous un angle posi­tif, et de recon­naître les petites victoires. C’est un moyen de trans­for­mer mes jour­nées en quelque chose de plus doux et de conti­nuer d’avan­cer avec confiance. 

La course à pied est bien plus qu’un simple exer­cice physique : elle libère en effet des endor­phines, ces hormones du bonheur qui réduisent le stress et améliorent l’hu­meur, comme le confirment de nombreuses études et mon expé­rience person­nelle. Courir me rend vrai­ment plus heureuse ! Avec le temps, je devrais plutôt dire avec l’âge, j’ai aussi appris que le mental devient plus impor­tant pour persé­vé­rer, avec un corps qui fatigue plus rapi­de­ment. Cet effort de volonté supplé­men­taire renforce encore davan­tage ma confiance en moi.

Que ce soit pour réduire le stress, amélio­rer votre humeur ou vous recen­trer, la course à pied – ou bien sûr tout autre sport – vous offre bien plus que de simples bien­faits physiques. Alors, prenez un peu de temps, lancez-vous, bougez, et décou­vrez comment cela peut trans­for­mer votre quoti­dien. Vous pour­riez être surpris de tout ce que vous avez à y gagner !