Le programme Ma rivière, une beauté natu­relle vise à assu­rer, en terri­toire muni­ci­pal, la qualité des milieux rive­rains et aqua­tiques de certaines rivières récréa­tives du sud de la Gaspé­sie en préve­nant leur dégra­da­tion et en inci­tant à la restau­ra­tion de leurs rives. Cette initia­tive du Conseil de l’Eau Gaspé­sie Sud vient répondre aux préoc­cu­pa­tions gran­dis­santes des muni­ci­pa­li­tés et de la popu­la­tion face aux impacts de l’oc­cu­pa­tion humaine des abords de rivières ainsi qu’aux obli­ga­tions muni­ci­pales d’ap­pli­ca­tion de la régle­men­ta­tion inhé­rente à la protec­tion des rives. Ceci afin de péren­ni­ser les retom­bées socioé­co­no­miques que génèrent ces rivières et de conser­ver leur carac­tère iden­ti­taire.

Un programme en trois volets

Le programme Ma rivière, une beauté natu­relle se décline en trois volets. Le premier consiste à accom­pa­gner les muni­ci­pa­li­tés dans l’adap­ta­tion de leur régle­men­ta­tion en matière de rives et dans le déve­lop­pe­ment de moyens adap­tés (outils et procé­dures) de mise en appli­ca­tion et de suivi. Ensuite, le programme propose une campagne d’in­for­ma­tion afin de sensi­bi­li­ser et d’éduquer les proprié­taires rive­rains et les employés muni­ci­paux aux bonnes pratiques rive­raines. Fina­le­ment, le dernier volet permet l’ac­com­pa­gne­ment et le soutien des proprié­taires rive­rains dans leur démarche de protec­tion des rives.

Prêt à empor­ter

Le programme Ma rivière, une beauté natu­relle offre donc aux urba­nistes et inspec­teurs muni­ci­paux une gamme d’ou­tils prêts à utili­ser tels qu’une trousse du proprié­taire rive­rain, une base de données, un outil de collecte de données terrain et un modèle de règle­ment muni­ci­pal sur la revé­gé­ta­li­sa­tion des bandes rive­raines. La mise en œuvre de ce projet vise à faire progres­ser la région en matière de conser­va­tion et de gestion durable des milieux aqua­tiques.

Les rivières du sud de la Gaspé­sie ont façonné à plusieurs égards l’his­toire de nos collec­ti­vi­tés et soutiennent aujour­d’hui leur déve­lop­pe­ment et la qualité de vie de leurs rési­dents : elles méritent donc notre plus grande atten­tion.

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