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La forêt nourricière du lac Saint-Charles, une première sur un terrain municipal de Québec !

Écrit par Amélie Lefebvre, Agiro - Édition du 22 février 2021

À l’été 2020, grâce à la contribution financière de la Ville de Québec et à la collaboration de l’organisme Ressources Actions Familles À Lac-Saint-Charles (RAFAL), d’Arbre-Évolution et de plusieurs bénévoles motivés, Agiro a pu implanter la première forêt nourricière sur un terrain municipal à Québec.

Une forêt nourricière consiste à créer un écosystème en harmonie avec la nature qui alimente les citoyens et qui, avec le temps, nécessitera de moins en moins d’entretien et de ressources.

Comment est né ce projet ?

En 2018, la Ville de Québec fait l’acquisition d’un vaste terrain riverain du lac Saint-Charles dans le but d’y aménager, en collaboration avec Agiro, un ouvrage de gestion des eaux pluviales. Cet ouvrage, appelé Marais Bellevue et réalisé en 2019, permettra d’améliorer la qualité de l’eau se rendant au lac Saint-Charles, réservoir d’eau potable approvisionnant 300 000 citoyens de la Ville de Québec. Initialement, la végétalisation du terrain devait prendre la forme d’une plantation de végétaux indigènes pour la faune. C’est à la suite de discussions avec la Ville et RAFAL, que l’idée d’un parc et d’une forêt nourricière a émergé. C’est finalement à la fin de l’été 2020 que les travaux d’aménagement de la forêt nourricière se sont déroulés.

La forêt nourricière en chiffres

Au total, ce sont 468 végétaux (16 arbres fruitiers, 135 arbustes et 313 herbacées) qui ont été plantés sur une superficie de 2 500 m2. Plus de 200 verges de paillis et 135 heures de bénévolat, en plus du travail accompli par les employés d’Agiro, ont été nécessaires à la réalisation des sentiers et à la plantation des végétaux.

La forêt nourricière du lac Saint-Charles vise à favoriser une expérience collective afin de permettre aux citoyens de contribuer au développement de leur communauté par l’accès à une alimentation locale, saine et gratuite, et un réseau d’entraide. Grâce à celle-ci, les citoyens seront également sensibilisés à diverses problématiques environnementales telles que la gestion des eaux pluviales.

Et dans 10 ans ?

Avec les années, les arbres fruitiers de la forêt nourricière atteindront une maturité, mais contrairement aux forêts naturelles, les arbres seront plus espacés ce qui permettra au soleil d’atteindre toutes les strates de végétation. À terme, la forêt nourricière demandera de moins en moins d’entretien pour un maximum de production.

Vous désirez vous impliquer dans la forêt nourricière ? Contactez RAFAL par courriel au info@organismerafal.com.

 

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