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Quelques faits saillants du rapport sur l'état des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques du Québec 2020

Écrit par Annye Boutillier, ROBVQ - Édition du 22 février 2021

Le Rapport sur l’état des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques du Québec 2020 contient des fiches détaillées présentant chacune un indicateur d’état qui permet d’évaluer la santé d’un milieu donné ainsi que son évolution dans le temps. 

Les indicateurs varient donc selon le type de milieux (eaux souterraines, milieux humides, lacs, rivières, fleuve, estuaire, golfe, milieux nordiques) et ils se divisent également en trois types, selon qu’ils réfèrent à la qualité de l’eau, à la faune ou à la flore.

Les états sont classés selon une échelle allant de bon à mauvais. S’ajoute aussi le critère de la tendance, qui précise si l’indicateur s’améliore, se détériore ou se maintient.

Portrait global

Le portrait global montre que 46 % des indicateurs sont positifs et 33% sont classés intermédiaires, alors que 21 % sont en mauvais état.

Parmi les indicateurs dont la situation est bonne, on retrouve le niveau piézométrique ainsi que la recharge des eaux souterraines, ce qui amène le constat que la quantité des ressources en eaux souterraines est bonne. De plus, la qualité bactériologique des eaux de baignade des plages qui participent au programme Environnement-Plage est aussi qualifiée de bonne.

Du côté des états détériorés, il est écrit dans le rapport qu’en fonction de différents indicateurs, « les rivières affichant un mauvais état des écosystèmes aquatiques et une mauvaise qualité de l’eau sont notamment influencées par l’agriculture ».

Le portrait du fleuve Saint-Laurent semble avoir une tendance à l’amélioration, notamment au niveau d’indicateurs tels que la toxicité de l’eau, des sédiments et de la chair des poissons. Cependant, l’état de la population de béluga de l’estuaire est à la baisse et elle est toujours menacée par les activités anthropiques. De plus, le degré de naturalité des cours d’eau dans les Basses-terres du Saint-Laurent est faible, c’est-à-dire que la proportion des milieux naturels dans ces bassins versants est généralement faible.



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