Le Regrou­pe­ment des orga­nismes de bassins versants du Québec se dit satis­fait d’être invité à parti­ci­per à la grande conver­sa­tion, annon­cée le 27 janvier dernier par la ministre des Affaires muni­ci­pales et de l’Ha­bi­ta­tion, madame Andrée Lafo­rest, qui mènera à l’éla­bo­ra­tion de la Stra­té­gie natio­nale d’ur­ba­nisme et d’amé­na­ge­ment des terri­toires. Effec­ti­ve­ment, la gestion de l’eau qui est au cœur de la mission de l’or­ga­nisme est une affaire d’amé­na­ge­ment du terri­toire. 

Cette conver­sa­tion se tien­dra sous la forme de labo­ra­toires d’in­no­va­tion publique orga­ni­sés par l’École natio­nale d’ad­mi­nis­tra­tion publique (ENAP). Ceux-ci réuni­ront des parti­ci­pants en prove­nance du milieu muni­ci­pal et de la société civile et permet­tront de réflé­chir à des enjeux communs, actuels et trans­ver­saux. Le ROBVQ parti­ci­pera aux labo­ra­toires suivants:

– Pres­sions sur le terri­toire agri­cole et les milieux natu­rels dans les milieux en crois­sance;

– Dyna­miques urbaines et plani­fi­ca­tion des milieux en crois­sance;

– Diver­sité des milieux ruraux;

– Rési­lience, santé et sécu­rité.

L’or­ga­ni­sa­tion avait mani­festé son inté­rêt à se pronon­cer sur de nombreux sujets qui doivent être pris en compte dans la future Stra­té­gie et pour lesquels le ROBVQ possède une réelle exper­tise. Nous pouvons notam­ment évoquer :

– La prise en compte des plans direc­teurs de l’eau dans les déci­sions d’amé­na­ge­ment du terri­toire;

– La conser­va­tion des milieux humides, hydriques et natu­rels;

– L’ac­cès aux lacs et cours d’eau pour les popu­la­tions;

– La gestion et la préven­tion des risques d’inon­da­tion;

– La gestion durable des eaux de pluie;

– L’adap­ta­tion aux chan­ge­ments clima­tiques;

– L’ap­pro­vi­sion­ne­ment en eau potable et l’as­sai­nis­se­ment de l’eau.

 « Le ROBVQ souhaite pouvoir contri­buer très acti­ve­ment et posi­ti­ve­ment aux travaux », affirme Antoine Verville, direc­teur géné­ral du ROBVQ. « C’est aussi une oppor­tu­nité pour le gouver­ne­ment de rappro­cher la gestion de l’eau de l’amé­na­ge­ment du terri­toire, tel que le recom­man­dait le dernier rapport du commis­saire au déve­lop­pe­ment durable, conclut-il.