Un million de dollars pour améliorer la conservation d'espèces en péril dans les montagnes Vertes du Nord

Édition du 22 février 2021

Un million de dollars pour améliorer la conservation d'espèces en péril dans les montagnes Vertes du Nord

Écrit par Marie-Hélène Thibeault, Corridor appalachien

En janvier, le gouver­ne­ment du Canada a annoncé l’oc­troi d’un inves­tis­se­ment de 1,07 million de dollars sur quatre ans à Corri­dor appa­la­chien pour conser­ver les espèces en péril dans la région des montagnes Vertes du Nord, au sud du Québec. Pour augmen­ter les retom­bées posi­tives de l’in­ves­tis­se­ment octroyé sur les espèces en péril, Corri­dor appa­la­chien a créé un groupe de travail régio­nal unique en son genre composé d’or­ga­nismes envi­ron­ne­men­taux de diffé­rents hori­zons, soit le Réseau de milieux natu­rels proté­gés, le Conseil de gouver­nance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François, l’Orga­nisme de bassin versant de la Yamaska, la Fonda­tion SETHY, Québe­cOi­seaux, Conser­va­tion de la Nature Canada et le Zoo de Granby.

Adja­cente à la fron­tière canado-améri­caine, l’aire natu­relle des montagnes Vertes du Nord comprend de grandes super­fi­cies fores­tières et se distingue par une concen­tra­tion de lacs inéga­lée ailleurs dans les Appa­laches et possède de nombreux milieux humides.

Les prin­ci­pales menaces qui pèsent sur l’ha­bi­tat essen­tiel des espèces concer­nées dans l’aire natu­relle des montagnes Vertes du Nord sont la destruc­tion, la frag­men­ta­tion et la dégra­da­tion des milieux natu­rels, l’ex­pan­sion des acti­vi­tés récréa­tives, l’agran­dis­se­ment du réseau routier, la surex­ploi­ta­tion des ressources, la présence accrue d’es­pèces exotiques enva­his­santes et de certaines espèces indi­gènes problé­ma­tiques, la présence d’ac­ti­vi­tés agri­coles et les chan­ge­ments clima­tiques.

Au cours des prochaines années, ces orga­ni­sa­tions vont travailler de concert pour maxi­mi­ser les bien­faits des sommes octroyées par le gouver­ne­ment du Canada en concen­trant leurs efforts sur cinq théma­tiques prin­ci­pales, soit : l’aug­men­ta­tion de la colla­bo­ra­tion entre les parte­naires pour dyna­mi­ser le partage de pratiques inno­vantes en matière de conser­va­tion; la réali­sa­tion de suivis concer­tés rela­tifs à certaines espèces mena­cées ou en péril; la protec­tion de milieux natu­rels déter­mi­nants pour les enjeux de conser­va­tion; l’ac­com­pa­gne­ment du milieu muni­ci­pal pour la prise en compte des corri­dors écolo­giques, afin de favo­ri­ser la connec­ti­vité et l’adap­ta­tion aux chan­ge­ments clima­tiques; et la tenue de diverses acti­vi­tés d’édu­ca­tion et de sensi­bi­li­sa­tion démon­trant l’im­por­tance de la conser­va­tion des milieux natu­rels comme solu­tion d’adap­ta­tion aux chan­ge­ments clima­tiques.