Assainissement 2.0: Mieux assainir les rejets aqueux d’origine anthropique dans nos milieux naturels

Édition du 25 mai 2021 - Dossier spécial: Gestion durable des eaux pluviales (GDEP)

Assainissement 2.0: Mieux assainir les rejets aqueux d’origine anthropique dans nos milieux naturels

Écrit par Jean Paquin, ÉESA et Alain Saladzius, Fondations Rivières

Assai­nis­se­ment 2.0, mis sur pied par Réseau Envi­ron­ne­ment et Stra­té­gies Saint-Laurent, ont mené une grande consul­ta­tion auprès des spécia­listes et inter­ve­nants dans le domaine de l’eau en 2020. Le but: amélio­rer la qualité de l’eau dans nos milieux natu­rels. Pour le volet muni­ci­pal, des fiches ont été prépa­rées sur 10 prio­ri­tés d’ac­tion pour amener des recom­man­da­tions au minis­tère de l’En­vi­ron­ne­ment et de la Lutte contre les chan­ge­ments clima­tiques (MELCC) et au minis­tère des Affaires muni­ci­pales et de l’Ha­bi­ta­tion (MAMH).

Les recom­man­da­tions visent à:

– Accroître la biosur­veillance dans les écosys­tèmes;
– Assu­rer un meilleur accom­pa­gne­ment auprès des muni­ci­pa­li­tés avec un guichet unique pour la mise en place de stations d’épu­ra­tion des eaux usées;
– Établir des objec­tifs pour les compo­sés nocifs non normés;
– Réduire davan­tage les débits et les conta­mi­nants à la source dans les réseaux d’égout;
– Réduire les débor­de­ments d’eaux usées non trai­tées;
– Mieux enca­drer les systèmes non raccor­dés;
– Ouvrir davan­tage la porte à de nouvelles tech­no­lo­gies grâce à des projets pilotes;
– Accroître l’im­por­tance à la qualité dans les appels d’offres;
– Assu­rer un finan­ce­ment stable et prévi­sible pour les acteurs du milieu;
– Amélio­rer la gestion de l’in­for­ma­tion sur la qualité de l’eau pour assu­rer une meilleure sécu­rité sani­taire des plages et des acti­vi­tés nautiques.

Une cinquan­taine de recom­man­da­tions ont été faites. Un exemple est de rendre admis­sibles aux programmes d’as­sis­tance finan­cière les inves­­tis­se­ments en infra­struc­tures vertes étant donné que ces aména­ge­ments permettent de réduire les débits d’eaux pluviales à la source, de réduire les débor­de­ments des réseaux d’égoûts et d’as­su­rer un meilleur trai­te­ment dans nos stations d’as­sai­nis­se­ment et de récu­pé­ra­tion des ressources de l’eau (StaRRE).