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Une autre édition rassembleuse du Mois de l’eau !

Écrit par Anne-Sophie Evoy, ROBVQ - Édition du 23 août 2021

Cet été avait lieu la troisième édition du Mois de l’eau, une célébration collective de l’eau misant sur la sensibilisation et l’éducation de la population. L’édition 2021 se penchait sur le phénomène du ruissellement et de ses impacts sur nos cours d’eau et nos lacs. À l’occasion, les citoyen(ne)s étaient invité(e)s à assurer une meilleure gestion de l’eau de pluie à la maison, et à passer à l’action pour préserver l’eau, notre patrimoine collectif essentiel à la vie. Les Organismes de bassins versants (OBV) du Québec et les organismes coordonnateurs des Tables de concertation régionales (TCR) ont organisé 150 activités à travers la province ! Ces derniers ont proposé plusieurs belles initiatives au public, dont des concours, des webséries, des conférences, des corvées de nettoyage et de plantation, des balados, des rallyes découvertes, et des kiosques informatifs.


Les conseils judicieux du jardinier paresseux

Larry Hodgson, mieux connu sous le nom du jardinier paresseux, a eu l’amabilité d’utiliser sa tribune pour aborder l’importance de l'infiltration de l’eau dans le sol. En effet, on peut retrouver un billet sur son blogue détaillant cinq trucs pour favoriser l’infiltration de l’eau au jardin. Mais pourquoi s’en préoccuper ? Parce que toute eau qui s’infiltre dans le sol sera filtrée et ne ruissellera pas. L’eau qui ruisselle entraîne quant à elle tous les contaminants présents à la surface des sols perméables vers les cours d’eau et les lacs. Cette pollution engendre à son tour la dégradation de la qualité de l’eau menant à la perte de biodiversité et parfois à l’interdiction de certains usages tels que la pêche ou la baignade.

Plusieurs nouveaux aquacitoyen(ne)s au Québec !

La campagne de sensibilisation aura permis de convertir encore plus de Québécois(e)s au mode de vie aquaresponsable ! La pollution de l’eau d’origine domestique est importante, il faut donc éradiquer certaines habitudes nocives autour de la maison. De grandes superficies imperméabilisées, l’utilisation d’engrais et de pesticides, un gazon dense, court et vert de golf, la connexion directe des gouttières aux égouts pluviaux sont tous des éléments qui influencent négativement la qualité ou la quantité de l’eau qui ruisselle jusqu’à un milieu naturel. L’eau constitue un bien commun, elle est à ce titre une responsabilité individuelle et collective !

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