Dans le cadre du cours Projet inté­gra­teur en envi­ron­ne­ment, le Centre univer­si­taire de forma­tion en envi­ron­ne­ment et déve­lop­pe­ment durable (CUFE) de l’Uni­ver­sité de Sher­brooke a fait appel au ROBVQ pour accom­pa­gner des étudiantes dans un projet forma­teur. Ce projet avait pour fina­lité de soute­nir les inter­ve­nants muni­ci­paux dans leur démarche de gestion durable des eaux pluviales (GDEP). La colla­bo­ra­tion a eu plusieurs retom­bées posi­tives, dont l’amé­lio­ra­tion d’ou­tils desti­nés aux muni­ci­pa­li­tés, ainsi que la créa­tion d’une nouvelle grille d’ana­lyse de la dura­bi­lité des projets en gestion des eaux pluviales. 

Comprendre pour mieux remé­dier

Les membres de l’équipe ont réalisé des études de cas pour comprendre les défis et les leviers propres à certaines muni­ci­pa­li­tés en lien avec la GDEP. Des entre­tiens ont été tenus avec divers acteurs du milieu muni­ci­pal et des employés d’OBV pour dres­ser un portrait de la situa­tion de Drum­mond­ville, Brome-Missisquoi, Trois-Rivières et Water­loo.

Les entre­tiens ont révélé que la GDEP offrait certes des avan­tages écono­miques, envi­ron­ne­men­taux, sociaux et tech­niques, mais que les muni­ci­pa­li­tés faisaient tout de même face à plusieurs défis pour mener à bien leurs projets. Notons par exemple l’in­dis­po­ni­bi­lité des ressources, le manque de concer­ta­tion entre les acteurs, la réti­cence face au chan­ge­ment et le manque d’ac­com­pa­gne­ment. Ces échan­tillons d’in­for­ma­tion ont aidé à monter une grille d’ana­lyse multi­cri­tère visant à doter les muni­ci­pa­li­tés d’un moyen pour évaluer la dura­bi­lité de leurs projets de gestion des eaux pluviales. Ce nouvel outil sera rendu dispo­nible prochai­ne­ment par le ROBVQ.

Retour sur l’ex­pé­rience de l’équipe   

L’équipe étudiante multi­dis­ci­pli­naire a appré­cié son expé­rience, la quali­fiant de profes­sion­na­li­sante et enri­chis­sante et souhai­tait souli­gner l’im­pli­ca­tion, la moti­va­tion et l’in­té­rêt des diffé­rents inter­ve­nants pour la GDEP. Fina­le­ment, il est impor­tant de mention­ner que le proces­sus acadé­mique a gran­de­ment été faci­lité par la dispo­ni­bi­lité et l’aide de Stépha­nie Milot, qui est char­gée de projets en aména­ge­ment durable au ROBVQ.