Causapscal, le 24 août 2021 - La municipalité de Matapédia fait partie des trois projets acceptés et subventionnés dans le bassin versant pour le Programme de soutien aux municipalités dans la mise en place d’infrastructures de gestion durable des eaux de pluie à la source (PGDEP) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Les travaux débuteront le 7 septembre. Ils viennent complémenter ceux réalisés au cours des dernières années (municipaux et résidentiels). Depuis 2005, la problématique des eaux de pluie (ruissellement urbain) fait partie des enjeux prioritaires du Plan Directeur de l’Eau (PDE), mandat principal de l’Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche (OBVMR).

Gérer l’eau en amont

Les travaux ciblés en ce moment concernent le grand stationnement du Petit Chamonix, la voirie et le stationnement du garage municipal de la municipalité de Matapédia. L’eau de ruissellement de la montagne vient apporter une grande quantité d’eau très chargée en sédiments lors de pluies abondantes. C’est une problématique très importante qui a des impacts sur l’écosystème aquatique de la rivière Matapédia. Avec peu d’infiltration, cela affecte également la recharge des nappes phréatiques. Dans le contexte des changements climatiques, les périodes de sécheresse alternent avec des pluies subites et abondantes. Les spécialistes prévoient, pour notre bassin versant, une augmentation de précipitations de 17,5% et plus fortes d’ici 2090.

C’est un bel exemple de partenariat dans le bassin versant pour ce type de projet innovant. C’est de l’argent neuf du PGDEP provenant du MAMH, indépendant des fonds publics des municipalités. Un des 27 projets acceptés au Québec.

La Municipalité de Matapédia a reçu par le passé des subventions pour le projet: “Des jardins de pluie pour le saumon” qui ont permis de réaliser des travaux d’aménagement au niveau de la municipalité et également sur des terrains résidentiels. L’OBVMR était porteur de ce projet qui a eu de belles retombées positives. Nous tenons à souligner l’engagement des citoyens qui permettent de ralentir, répartir, capter et infiltrer l’eau de pluie directement sur leurs terrains résidentiels.

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Ce projet est réalisé grâce au Programme de soutien aux municipalités dans la mise en place d’infrastructures de gestion durable des eaux de pluie à la source du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Ce programme répond aux objectifs du Plan pour une économie verte 2030.

“Investir dans la gestion durable des eaux de pluie, c’est plus qu’un soutien financier. C’est poser un geste à la source pour permettre aux municipalités riveraines, qui sont particulièrement vulnérables face aux changements climatiques, d’augmenter leur résilience et celle de leurs milieux aquatiques. Ce projet aura des retombées positives importantes sur les milieux de vie des Matapédiennes et des Matapédiens en plus d’aider la région à gagner en prospérité afin que les générations futures puissent aussi en profiter.”

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitatio

Causapscal, le 20 août 2021 - C’est avec une belle participation virtuelle de 23 personnes que l’Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche (OBVMR) a tenu sa 19^ème Assemblée générale annuelle avec du renouveau au sein de son conseil d’administration. Après plusieurs départs du CA, de nouveaux membres sont venus rejoindre les rangs. Présentation virtuelle des participants, de l’équipe OBVMR et du CA, présentation des états financiers, du rapport d’activités annuel suivi de la période d’élections, ont animé les écrans avec des représentations diversifiées.

Le Conseil d’administration a vu son président quitter au printemps et c’est le vice président, Alain Poitras, qui a présidé la rencontre. La présentation virtuelle de tous les participants a permis de connaître les motivations et leur intérêt à assister à la rencontre. Des gens passionnés issus des milieux municipal, politique, communautaire, agricole, forestier et citoyen.

La présentation des états financiers a été effectuée par Mireille Chalifour, directrice générale, suivi du rapport d’activités où l’équipe a présenté ses projets. Un rapport diversifié et teinté de la créativité et du dynamisme de l’équipe multidisciplinaire. Voici le lien pour le consulter:
https://drive.google.com/file/d/1D82JCB5P94-l6cWBqfKotHGrFs6MaLI5/view?usp=sharing

Il s’en est suivi la période des élections pour les sièges suivants: agriculture et agroalimentaire GÎM et BSL, forêt BSL et GÎM, n’ont pas renouvelé leur mandat, tandis que les sièges développement et commerce de la Matapédia, environnement GÎM et BSL ont vu leurs sièges se combler avec l’arrivée de sang neuf auprès du CA. De plus, les sièges MRC d’Avignon et faune BSL ont décidé de poursuivre pour un mandat de deux ans. Les autres sièges demeurent vacants:

• Premières Nations
• Forêt BSL et GÎM
• Agriculture et agroalimentaire BSL et GÎM
• Récréotouristique, loisirs et regroupements de riverains BSL et GÎM

Après la levée de l’assemblée, le nouveau conseil d’administration s’est réuni afin d’élire le président: Alain Poitras, vice-président: Jean-Paul Guay et secrétaire-trésorier: René Pelletier. Olivier Bélanger et Jean-Daniel Savard acceptent d’être membres du comité exécutif. Les autres administrateurs présents: Marlène Landry et Liette Perreault. Guillaume Allard, Ghislain Michaud et Jalinets Navarro étaient absents à cette rencontre.

Montaison hâtive et prometteuse du saumon en été 2021

Après avoir atteint un niveau historiquement bas à l’automne dernier, la rivière aux Brochets, qui s’écoule de Frelighsburg au lac Champlain en passant notamment par Bedford et Notre-Dame-de-Stanbridge, vient de battre un nouveau record d’étiage. 

La baie Missisquoi et les activités qui y sont pratiquées contribuent fortement à la vitalité économique de cette région collée à la frontière. Les espèces envahissantes, en contribuant directement à la perte de la biodiversité, mettent en péril le patrimoine naturel duquel dépendent les activités récréotouristiques régionales. Pourtant, freiner leur propagation est simple si tout le monde s’y met : il suffit de laver son embarcation nautique.  

Causapscal, le 11 août 2021 - L’Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche (OBVMR) met l’accent sur la surveillance nécessaire des plans d’eau du bassin versant afin de communiquer ces informations au Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Les riverains et usagers sont de précieuses vigiles permettant d’observer et de signaler la prolifération des cyanobactéries (algues bleu-vert).

Comment les identifier

Les cyanobactéries sont des bactéries photosynthétiques qui possèdent de la chlorophylle. Elles sont couramment appelées «algues bleues» ou «algues bleu-vert», bien qu’elles ne soient pas officiellement des algues. Les cyanobactéries se nourrissent des mêmes substances nutritives que les végétaux, comme le phosphore. (adapté de: https://inspq.qc.ca/eau-potable/cyanobacteries)

Les algues bleu-vert, en juillet-août, septembre, nous rappellent que nos plans d’eau nous avertissent d’une perturbation de leur équilibre. L’OBVMR insiste sur l’importance de la vigilance des riverains et usagers des plans d’eau afin de répertorier leur présence. Vous pouvez les reconnaître par leur couleur turquoise ainsi que par la présence de particules en suspension dans l’eau (voir photos page suivante).

Signaler la présence de fleurs d'eau d’algues bleu-vert sur vos plans d'eau est important pour limiter la floraison d’algues. Nous retrouvons des cyanobactéries naturellement dans tous les plans d’eau, c’est leur floraison qui donne le signal de déséquilibre et d’apport d’éléments nutritifs en grande quantité.

Rappelez-vous que nous sommes privilégiés de profiter de lacs et de rivières en bonne santé. C’est aussi notre responsabilité d’en prendre soin.

Quoi faire

Pour de plus amples renseignements ou pour signaler une observation veuillez le communiquer au MELCC au 418-727-3511 (Rimouski) ou par formulaire:

https://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/eco_aqua/cyanobacteries/formulaire/formulaire.asp

Plus d'informations

Causapscal, le 6 août 2021 – La Berce sphondyle est en graines. Ceci signifie qu’elle s’apprête à se multiplier. Pour éviter cela, il suffit de couper les ombelles (la grappe de fleurs ou graines) et de les mettre dans un sac de plastique noir étanche. Deux semaines de séchage au soleil plus tard, on peut en disposer.

Évitez que chaque plant de Berce produise un potentiel de 750 nouveaux plants l’an prochain. Agir maintenant vous évitera beaucoup de travail dans le futur!

Plus d'informations

En 2012, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) a attribué une nouvelle responsabilité aux organismes de bassins versants (OBV). Concrètement, l’OBVMR devait mettre en place une démarche de concertation avec le milieu pour formuler divers objectifs de conservation des milieux humides et hydriques. Ceux-ci précisent les éléments à protéger, à restaurer ou à utiliser durablement. Ces objectifs stratégiques doivent favoriser le maintien d’une variété de fonctions écologiques en plus de lutter contre les changements climatiques et le déclin de la biodiversité. Ainsi, l’OBVMR a mis en place une démarche de concertation afin de finaliser la formulation des Objectifs de conservation des milieux humides et hydriques.

La première étape a été réalisée par l’équipe de l’OBVMR, où nous avons pris en compte les priorisations, les indicateurs et les cibles en lien avec la conservation des milieux humides et hydriques, qui sont réalisés avec le milieu depuis 2005.

À partir de mars, nous avons fait un sondage public, un focus groupe et des entrevues avec de nombreux acteurs afin de tester différentes formulations. Plusieurs ajustements et modifications ont été effectués lors de cette phase pour toucher toutes les préoccupations du milieu.

Les entrevues ont visé principalement le milieu municipal, selon la volonté du ministère. Elles ont permis d’assurer la compréhension de la terminologie utilisée et des objectifs formulés. Les MRC devront par la suite consulter les OCMHH dans l’élaboration de leur Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). Les retombées de ces entrevues ont été si bénéfiques que l’OBVMR va continuer le processus et rencontrer toutes les municipalités durant la saison estivale.

Voici les différentes étapes du processus d’attestation des OCMHH

• Tout au long du processus, nous avons eu de nombreuses réponses et interventions du milieu.
• Le sondage public via internet a récolté 16 réponses de 9 secteurs différents provenant de 4 MRC
• Le focus groupe agricole a réuni 21 personnes
• Les entrevues semi-dirigées ont été faites avec 21 intervenants, dont 13 élus et 8 DG provenant de 15 municipalités
• La table de concertation du 1er juin a réuni 14 intervenants provenant de 8 secteurs différents
• Toutes ces rencontres ont permis d’approuver 7 formulations, d’en refuser 2 et d’en reformuler 9. À la fin du processus, ce sont 14 OCMHH qui ont été approuvés et validés par le milieu.

Formulations proposées des OCMHH, telles qu'approuvées par la table de concertation le 1er juin 2021

• D'ici 2030, une stratégie de protection et de conservation des eaux souterraines est en place.
• D'ici 2030, 50% des bandes riveraines urbaines ont un indice de qualité bon à excellent afin de protéger l'intégrité des milieux humides et hydriques qui y sont liés.
• D’ici 2030, développer des stratégies de gestion durable des eaux de ruissellement dans la gestion du territoire afin d’atténuer les écarts des régimes hydriques causés par les changements climatiques.
• D'ici 2030, 90% des municipalités ont mis en place un plan d'action des superficies de sol urbain à découvert pour une meilleure gestion des eaux de pluies.
• Pour 2030, 50 sites intégrant des aménagements ou de bonnes pratiques permettant une plus grande infiltration des eaux de ruissellement sont mis en place dans les périmètres urbains.
• Pour 2030, 20 municipalités ayant mis en oeuvre un plan de correction des installations septiques pour réduire les impacts sur les milieux humides et hydriques
• D'ici 2030, 50% de l'eau de ruissellement des aires imperméables dans les périmètres urbains est gérée sur place.
• D'ici 2030, conserver 10 habitats aquatiques prioritaires de qualité (aire alimentation/reproduction/protection) pour les espèces bioindicatrices de qualité de l'eau que sont les salmonidés.
• D'ici 2030, un plan stratégique est en oeuvre pour limiter les EEE aquatiques
• D'ici 2030, 70% des propriétaires agricoles et forestiers sont dotés de saines pratiques agroenvironnementales.
• D'ici 2030, rétablir et maintenir une interconnectivité durable entre les milieux aquatiques pour développer leur résilience aux changements climatiques dans plus de 85% du bassin versant.
• D'ici 2030, avoir en place un plan d'adaptation à l'espace de liberté des cours d'eau, incluant les ouvrages de soutènement, pour assurer la pérennité des périmètres riverains.
• D'ici 2030, tous les plans d'eau navigables ont mis en place un code d'éthique nautique pour éviter le brassage des sédiments.
• D'ici 2030, développer des plans de concertation et d'action autour des lacs du bassin versant et/ou rivières ayant une population riveraine présente.

Pour en savoir plus sur les OCMHH, les milieux humides et le processus, vous pouvez consulter notre site Internet en tout temps: https://www.matapediarestigouche.org/ocmhh

Scott, le 29 juillet 2021. – Une volonté du milieu d'améliorer la qualité des cours d'eau! Le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) est heureux d’annoncer le début du projet « Caractérisation des problématiques de débits de pointe et de sédiments dans le bassin versant de la rivière Samson ». Acteurs municipaux et citoyens avaient soulevé la problématique, d’où l’intervention de l’organisme de bassin versant pour documenter la situation et proposer un plan d’action.

L’équipe d’Abrinord est heureuse d’annoncer la mise en oeuvre d’un projet d’acquisition de connaissances qui permettra de faciliter la prise de décisions dans la zone de gestion intégrée de l’eau (ZGIE) qui lui est confiée. En effet, l’Organisme de bassin versant de la rivière du Nord a obtenu une subvention du Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau (PSREE) afin de déterminer la valeur économique de certains services écosystémiques liés aux milieux humides et hydriques de son territoire.

« La protection des milieux humides demeure un véritable enjeu au Québec, alors qu’une importante proportion a été détruite au cours des dernières décennies, et qu’ils continuent de subir de fortes pressions dues au développement. Or, ces milieux jouent un rôle primordial, d’autant plus dans le contexte actuel des crises climatiques et de la biodiversité et pourtant, leur valeur est encore bien souvent sous-estimée. Ce projet permettra de mesurer et de démontrer concrètement leur apport et ainsi, d’outiller les différents acteurs à la fois aux niveaux décisionnel et opérationnel », affirme Jérôme Dupras, cofondateur d’Habitat et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique.