Un outil simple pour la Berce sphondyle, espèce exotique envahissante, a été préparé par l'Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche (OBVMR) à l'intention des municipalités, des MRC et intervenants du milieu. Cet outil permet de signaler la Berce sphondyle, de l'identifier, présente l'historique de l'envahissement et les méthodes de lutte les plus efficaces selon le type de terrain et la gravité de l'envahissement.

Le Conseil de l'eau du nord de la Gaspésie (CENG) annonce la poursuite de sa tournée de consultation publique visant à obtenir l'avis de la population quant à la priorisation des problématiques liées à l'eau, ses usages et ses écosystèmes que l'on retrouve au nord de la péninsule gaspésienne. Après la réalisation de parcours consultatifs à Cap-Chat, Sainte-Anne-des-Monts, Saint-Maxime-du-Mont-Louis et Grande-Vallée dans le cadre du mois de l'eau 2019, le CENG s'arrêtera prochainement à Gaspé avant de retourner à Sainte-Anne-des-Monts.

Scott, le 11 juillet 2019. – Alors que la berce du Caucase fleurit d'un bout à l'autre de la Chaudière-Appalaches, les neuf organismes de bassins versants (OBV) de la région poursuivent activement la lutte pour éradiquer cette plante exotique envahissante. Les OBV comptent d'ailleurs sur la population pour signaler la présence de berce du Caucase au 581 224-6671.

C'est au chalet Bellevue de Morin-Heights que s'est déroulée, le 20 juin dernier, la 16e Assemblée générale annuelle (AGA) d'Abrinord, en présence des membres de l'organisme.

En 2016, la présence d'une plante aquatique exotique envahissante a été signalée au Bas-Saint-Laurent : le myriophylle à épis (myriophyllum spicatum). Originaire d'Eurasie, il s'agit d'une plante aquatique vivace qui est des plus envahissantes en Amérique du Nord. Elle a une capacité de reproduction spectaculaire soit par un bout de tige, les racines et son fruit. Chaque fragment coupé par des hélices de bateaux de 1 cm et plus peut produire une nouvelle plante. Le myriophylle à épis peut produire jusqu'à 300 tiges par mètre carré et pousser dans des profondeurs allant jusqu'à 10 mètres. Il rend le plan d'eau difficilement navigable pour les moteurs avec hélices, la baignade désagréable. En raison des nombreux inconvénients qu'il occasionne, sa présence dans un plan d'eau peut même affecter la valeur des propriétés riveraines.