En plus d’une pandémie sans précédent, l’année 2020 au Québec a aussi été marquée par l’eau.

Plan de protection du territoire face aux inondations, manque d’accès public aux plans d’eau en pleine canicule, prolifération d’algues bleu-vert, déversements d’eaux usées dans les cours d’eau, développement d’une agriculture durable ou encore l’adaptation aux changements climatiques à travers le Plan pour une économie verte : l’eau était au cœur des débats. Les besoins sont très grands et il faut y mettre les ressources nécessaires alors que les défis ne feront que s’accentuer avec les changements climatiques.


Pour y arriver, il est reconnu que le bassin versant est l’unité géographique incontournable pour faire une gestion intégrée de notre précieuse ressource. Ainsi, les organismes de bassins versants (OBV), qui possèdent une connaissance fine du territoire et une expertise à ce sujet, sont les mieux placés pour savoir quelles actions prioriser. Toutefois, les OBV manquent aussi de ressources pour répondre adéquatement aux besoins de leurs milieux. Le Commissaire au développement durable publiait d’ailleurs en juin un rapport soulignant les lacunes du gouvernement en ce sens.

La bonne nouvelle est qu’investir dans l’eau est aussi bénéfique du côté social, économique, culturel, environnemental et pour notre santé : d’une pierre, plusieurs coups. Assurer la viabilité de cette ressource est assurément un des meilleurs investissements collectifs que nous pouvons faire. En 2021, donnons-nous les moyens de nos ambitions pour notre eau, à commencer par le plan de relance post-COVID-19 du Québec.