L’Association internationale du contrôle de l’érosion (AICE) – section du Québec – tiendra mardi prochain, le 10 avril 2018, la deuxième édition de son Symposium.

Fondée en 1971, l’AICE a pour mission de favoriser la résilience du patrimoine naturel par l'éducation et la formation en matière de contrôle de l’érosion et des sédiments, la gestion des eaux pluviales et la restauration des cours d'eau. Depuis, l'Association s’est imposée comme un organisme favorisant la diffusion des meilleures pratiques pour minimiser les impacts aux milieux récepteurs. En novembre 2016, l’AICE a implanté une structure au Canada et chacune des provinces a un représentant. L’objectif visé par la branche canadienne est de devenir l’organisation principale au Canada pour les personnes et organismes partageant un intérêt commun pour le contrôle de l’érosion et des sédiments, la gestion durable des eaux pluviales et la protection et la restauration des cours d’eau.

À PROPOS DU SYMPOSIUM 2018 DE L’AICE

DATE : Mardi 10 avril 2018, de 9 h à 17 h

LIEU : Pavillon Coeur des sciences - UQÀM

TARIFICATION : 285 $ (conférences, salon des exposants, petit-déjeuner, repas du midi et deux pauses-café inclus)

THÈMES
► Contrôle de l'érosion et des sédiments
► Gestion durable des eaux pluviales
► Protection et restauration des cours d'eau

PROGRAMMATION

► Loi sur la qualité de l’environnement : Un nouveau contexte législatif

Le vendredi 23 mars dernier, la nouvelle Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) est entrée en vigueur, assortie de l'implantation progressive d'un nouveau régime d'autorisation environnementale ainsi que du Règlement relatif à certaines mesures transitoires pour l’application de la LMLQE. Le nouveau régime d'autorisation entraîne le remplacement, la modification et l'adoption de divers règlements qui entreront en vigueur d'ici le 1^er décembre 2018. Ces nouveaux règlements ayant une implication sur la gestion des eaux pluviales au Québec, monsieur Martin Bouchard Valentine, ing., M. Sc., du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), présentera une conférence dans le cadre de laquelle il expliquera ce nouveau contexte législatif.

► Systèmes de biorétention : Nouvelle norme CSA

Les systèmes utilisant la biorétention comme processus de traitement des eaux pluviales sont de plus en plus utilisés dans les réseaux de drainage urbain. Une uniformisation des principes de conception et de la mise en œuvre demeure importante à considérer pour mettre en place des ouvrages qui répondent bien aux objectifs et dont la fonctionnalité demeure à moyen et long terme. L’Association canadienne de standardisation (CSA), dans le cadre de son programme d’infrastructures vertes, a récemment produit deux normes (conception et construction), qui sont actuellement mises en ligne pour recueillir les commentaires du public. Monsieur Gilles Rivard, ing., M. Sc., président de l’AICE – Québec, apportera un éclairage sur le contenu et l’approche retenue pour ces deux normes.

Pour consulter la programmation complète : www.formobile.ca/symposium2018/programmation.

Belle journée!

Le ROBVQ a mis à jour son document de soutien à la recherche de financement, lequel détaille les programmes de subventions susceptibles d'intéresser les OBV, de même que les projets collectifs par bassin versant en milieu agricole.

Le MDDELCC et la Réseau de surveillance du climat ont récemment documenté et mis en ligne les faits climatiques saillants de l’hiver 2017/18 (novembre, décembre et janvier) au Québec. Ces bilans climatologiques officiels sont présentés sur le site internet suivant et sont produits aussitôt que possible après la fin de chaque mois ou suite à l'occurrence d'évènements extrêmes.

Parmi les informations d’intérêt, celle annonçant le mois de novembre 2017 comme le 20ème anniversaire de la fin des températures normales du 20ème siècle. Cette affirmation s'est notamment confirmée par un mois de décembre extrêmement froids et des records d’abondance de neige atteints en janvier dans le sud de la province.

À la fin février, et ce malgrè des températures anormalement chaudes de +5 °C en janvier et +1,7 °C en février, un couvert moyen de neige plus épais que la normale sur l'ensemble du Québec (75 cm, +18 cm, 123 %) a été mesuré. Dans le sud du Québec, celui-ci était même plus épais (79 cm, +16 cm, 118 %) et la charge en eau (242 mm, +51 mm, 125 %) au dessus des maximums hivernaux (206 mm) normalement atteint en mars (récemment, en 2014 et 2017) ou parfois en février (2015, 2016).

Plus spécifiquement, l’équivalent en eau du couvert de neige a été estimé pour ce même mois dans les régions hydrographiques suivantes. Il est d’ailleurs en excès dans chacune d'entre elles excepté une :

• 01 Baie des Chaleurs et Percé : +18 mm
• 02 Saint-Laurent sud-est : +79 mm
• 03 Saint-Laurent sud-ouest :  -1 mm
• 04 Outaouais et Montréal:  +11 mm
• 05 Saint-Laurent nord-ouest : +27 mm
• 06 Saguenay—Lac-Saint-Jean : +79 mm

Vous pourrez trouver les observations de votre région ou localité au format graphique, cartographique ou tabulaire à l'adresse suivante.

Le centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaine (CERIU) a récemment publié les résultats de son étude sur l’état des infrastructures d’eau au Québec. Cette étude, portée sur un échantillon de municipalités compris entre 577 (pour les réseaux) et 823 (pour les installations de production et de traitement), a permis de mettre en valeur les faits suivantes.

 Réseau d’eau potable et d’eau usées :

• Les infrastructures linéaires d’eau potable et d’eaux usées sont généralement en bon état (indice d’état de B).
• Les cotes globales pour les réseaux d’eau potable et d’eaux usées sont respectivement de 64% et de 78%.
• Près de 8% de la longueur des infrastructures linéaires d’eau potable et 8 % de la longueur des infrastructures linéaires d’eaux usées  sont  en  mauvais  ou  très mauvais état.
• Aucun bris n’a été enregistré sur 80% des conduites d’eau potable.
• 61% des conduites d’eaux usées n’ont pas été inspectées.

Réseau d’eau pluviale :

• Les infrastructures linéaires d’eaux pluviales sont globalement en très bon état  (cote  globale  de  86%). 
• 2%  de  la  longueur  de  ces  infrastructures est en mauvais ou très mauvais état.
• 85% des conduites d’eaux pluviales n’ont pas été inspectées.

Chaussées :

• L’état des chaussées est classé satisfaisant (cote globale de 52%) avec 36% de ces infrastructures en mauvais ou en très mauvais état.
• 9%  des chaussées au-dessus des  réseaux n’ont pas été inspectées.

Immobilisations ponctuelles :

• Les immobilisations ponctuelles d’eau potable et d’eaux usées et pluviales ont respectivement une cote globale de 43% et de 46% (risque de défaillance modéré).
• 48% du nombre total de ces infrastructures sont  à  risque  de  défaillance  élevé  ou  très  élevé.
• La valeur de remplacement des actifs en mauvais ou très mauvais état ou à risque de défaillance liée à l’âge élevé ou très élevé (D et E) s’élève à environ 29,5milliards$.
• Extrapolée à l’ensemble du Québec, la valeur de remplacement des actifs en D et E serait de l’ordre de 35,7 milliards de $ soit environ 20% de la valeur de remplacement extrapolée totale du parc d’actifs.

Projections :

Ce  sont  environ  3400km de conduites d’eau potable,  2600 km de conduites d’eaux usées, 400km de conduites d’eaux pluviales, 11800km  de chaussées  au-dessus des réseaux, 1700 ouvrages d’eau potable et 2450 ouvrages d’eaux usées qui nécessitent des interventions à plus ou moins court terme.

Le projet a aussi permis la production de l’outil d’auto diagnostique « InfraPrévisions » à l’attention des municipalités et  permettant de simuler  la dégradation des  différents réseaux  et des immobilisations ponctuelles.

Vous pourrez accéder à l’intégralité de ces informations, rapports et outils, via la page du projet suivante

Bonjour à tous,

Le ROBVQ vient tout juste de publier une série de 47 recommandations pour une gestion intégrée des risques d'inondation. Ces propositions s'inscrivent en complémentarité du plan d'action publié par le ministre Coiteux la semaine dernière. Nous vous invitons à en prendre connaissance :

Communiqué >>>

Pistes de solutions du ROBVQ >>>

Bonne lecture!

Voici les modifications apportées :

Les dates

-La date pour soumettre le Formulaire de déclaration d'intérêt : 2 mars 2018 (1 semaine supplémentaire)

-La date limite pour soumettre un projet : 29 mars 2018 (10 jours supplémentaires).

Notez qu'il est possible que le site Web du programme sur lequel vous compléterez une demande n'est peut-être pas encore à jour. Après avoir soumis une déclaration d’intérêt, un formulaire électronique vous sera envoyé.

 Partage des responsabilités entre MPO et ECCC.

 -Pêches et Océans Canada assumera un rôle administratif de plus grande importance à l’égard du PIH en 2018-2019.

-Les décisions devraient être remises, en matière de financement des projets aquatiques, d’ici le début du mois de mai 2018, plutôt qu’à la date communiquée initialement (début septembre).

Les éventuelles offres de financement pour les projets terrestres seront transmises d’ici septembre 2018.

Le ROBVQ a déposé vendredi dernier un avis sur le Projet de règlement relatif à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de certains projets de la nouvelle Loi sur la qualité de l'environnement. Ce projet jette la base du nouveau mécanisme d'autorisation environnementale.

Bonne lecture!

Un groupe d’experts indépendants, est d’avis qu’il est urgent que le gouvernement change ses manières de faire en matière d’environnement et de changements climatiques et nous propose des solutions pour y arriver.

Parmi ces solutions, la gestion intégrée et concertée et l'appui aux organismes de bassins versants.

Nous vous invitons à formuler vos commentaires en ligne sur cette proposition en suivant le lien ci-après. 

Ce prix vise à reconnaître le caractère novateur, exceptionnel ou supérieur à la norme des actions ou des réalisations des jeunes de la relève dans le domaine de l'eau, que ce soit sur le plan des bonnes pratiques ou des technologies.

Objectifs:

- Souligner le dévouement et le travail de la relève ;

- Faire connaitre le savoir-faire québécois dans le domaine de l'eau ;

- Reconnaitre l'excellence dans le développement des bonnes pratiques et des technologies reliées à l'eau.

Une bourse de 100$ et plusieurs autres avantages sont offerts au récipiendaire.

Le jeudi, 1er février se tenait le congrès provincial sur la gestion des inondations, co-organisée avec le GRIL (Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie et environnement aquatique). Vous pouvez maintenant consulter ou récupérer les présentations sur la page web de l'événement.